La loi sur la réforme de l'audiovisuel public a été votée hier au Parlement par 293 voix contre 242. Une petite majorité. La gauche dans son ensemble et le Nouveau Centre ont voté contre, appuyés par François Bayrou (deux députés) et quelques députés UMP.
Ce qui va changer, pour l'essentiel:
Le Président de France Télévision sera nommé en Conseil des Ministres sur proposition du Président de la République.
La publicité disparait des écrans à partir de 20h et totalement à la fin de 2011. L'Etat compensera ce manque à gagner par l'attribution d'une enveloppe, annuelle, de 450 millions €. La redevance télévisuelle augmentera sur le niveau de l'inflation.
Un contrat d'objectif permettra de garantir un niveau d'investissement dans la création cinématographique et audiovisuelle, européenne.
Cette réforme, dans son fonctionnement, laisse la porte ouverte à l'Etat pour décider sur bien des points. Des départs volontaires seront proposés aux salariés. Dégraisser le Mammouth, une formule chère à un ancien ministre socialiste, pourrait-elle s'appliquer à France Télévisions? Oui répondent des responsables politiques. A suivre...