Vous voyez peut-être qui est Bambou, si non, allez faire un tour sur la 3D de Come in my World, vous l’y trouverez sûrement
Vous présenter le personnage n’est pas aisé, il y en a tellement à dire ! Après plus d’une heure d’interview téléphonique, outre le fait que j’avais l’oreille comme un chou fleur, je n’avais aucune idée de l’angle à retenir pour son portrait.
Alors, j’ai simplement décidé de tout vous dire, voilà, parce qu’il n’y a en fait pas grand-chose à jeter chez le monsieur.
Pour commencer, ce qui définit peut-être le plus Bambou, c’est son «mode de vie décalé», de ses propres mots.
Il est body painter : il peint sur les gens…d’ailleurs peut-être même qu’il peint les gens tout court. J’ai détecté du nez psychologique sous l’humour permanent dont s’entoure l’artiste.
Il est fin, très fin. Sous couvert de légèreté, il vous «détecte». L’air de rien, il évite habilement le costume social, qu’on enfile tous le matin, pour aller voir de plus près «qui vous êtes vraiment».
C’est déstabilisant, il le sait et ne s’en prive pas le sale gamin ! Il a vraiment gardé une âme d’enfant et c’est touchant…même si il m’a l’air d’être hyperactif cet enfant !
Il a fait… Un peu de tout ! En vrac, juste pour donner un avant-goût du personnage : cirque, jonglage, trapèze etc… Il a craché un peu de feu en passant et laissé tomber les tigres pour aller danser le tango : «j’adore ça».
Rajoutez là-dessus une énième passion pour la couture et la cuisine…Oui, c’est des trucs de filles mais l’homme assume son côté féminin avec humour et fierté, et il en faudrait plus des comme ça !
« J’adore les femmes ! Non, c’est vrai, j’adore les écouter. Culturellement, on demande aux hommes d’être fort, de ne pas laisser libre cours à leurs sentiments et aux femmes… plus ou moins d’être belles et de se taire ! J’ai été jusqu’à essayer l’épilation, pour voir ce que ça faisait. J’en ai déduit que vous étiez maso. »
Il a plutôt choisi de garder et ses poils ET sa sensibilité. Le culturellement, il s’en fout pas mal, c’est quelqu’un qui dicte ses propres règles. Sauf dans le couple.
« Je suis organisé à la maniaquerie. L’art du couple c’est d’accorder tes maniaqueries. Genre : « pourquoi tu plies les torchons comme ça ? ». Pour rien, c’est juste « comme ça » pour toi. Il faut accorder ses « c’est comme ça ».
J’aurais pas mieux dit. On enchaîne sur les bienfaits des caleçons longs ou courts. Ce qui me confirme son côté « n’importe quoi ». Il en faut toujours un peu, sinon, c’est pas marrant.
Finalement, sa philosophie de vie, il la tient un peu de son voisin malien : «Quand j’étais petit, je m’endormais au son de son rire tonitruant. Plus tard ça m’a manqué»
Et c’est l’impression qu’il m’a laissé : un mec qui s’est marié à la Vie pour le pire et le meilleur.