La pauvreté, principal frein a la conservation de la biodiversité, Novethic, 11/12/08
Hélène Huteau
S’inspirer du marketing pour sensibiliser a la protection de la biodiversité ? Au Gabon, la méthode fonctionne mais la biodiversité continue de disparaitre... Le changement des comportements ne se fera pas sans progrès économique, social et sanitaire. Les ONG environnementales sont sur tous les fronts face a l’urgence.
Lire la suite sur novethic.fr
Les Français se sentent menacés par la réduction de la biodiversité, AFP, 07/12/08
Paris (AFP) - 10h08 - Près de quatre Français sur cinq (78%) considèrent que la réduction du nombre des espèces animales et végétales met en danger la survie de l'homme, mais les deux-tiers pensent que ce dernier aura du mal à changer ses habitudes, selon un sondage CSA publie dimanche par Le Parisien.
Pour 84% des sondes, la réduction de la biodiversité est "un enjeu environnemental majeur du 21eme siècle", selon ce sondage réalisé du 21 au 27 novembre par téléphone auprès de 1.558 personnes âgées de 18 ans et plus d'après la méthode des quotas.
Source AFP
Le niveau des océans continue de monter mais pas pour les mêmes raisons, Notre Planete Info, 04/12/08
La fonte accélérée des glaces continentales explique en grande majorité la hausse du niveau marin au cours de la période 2003-2008, la contribution de la dilatation thermique des eaux s'en trouvant réduite d'autant : c'est ce que viennent de découvrir des chercheurs du Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS/OMP, CNRS / Universite Toulouse 3 / CNES / IRD) et d'une filiale du CNES (CLS, Collecte Localisation Satellite).
A lire sur notre-planete.info
La crise, une chance de sauver la planète”, Nicholas Stern, Le Monde, 13/12/08
Propos recueillis par Antoine Reverchon
Lord Nicholas Stern, professeur à la London School of Economics, a été reçu docteur honoris causa de Paris-Dauphine le 24 novembre.
Votre rapport sur l'economie du changement climatique, publie en octobre 2006, avait eu un impact considérable, car il chiffrait pour la première fois le cout économique de différents scénarios du réchauffement climatique. Mais la crise actuelle ne risque-t-elle pas de faire passer la réduction des émissions de gaz a effet de serre au second plan des priorités politiques et économiques ?
La crise économique fera perdre 4 ou 5 points de produit intérieur brut (PIB) mondial pendant deux ou trois années. Alors que la crise planétaire - j'utilise plus volontiers ce mot que celui de crise environnementale, a mon avis trop limite - aura des effets de plus en plus graves si nous n'agissons pas aujourd'hui, et ce sur des échelles de temps qui vont d'une cinquantaine a une centaine d'années. Non seulement en termes de destruction de valeur, mais aussi de catastrophes naturelles, de migrations humaines et de conflits entre communautés qu'elle engendrera.
Source et suite sur Le monde.fr