Contrairement à ce que certains sociologues – gauscistes évidemment, c’est un pléonasme – affirment, l’égalité femmes-hommes progresse. Et vite. Si les Milices vaudoises n’acceptent toujours pas de femmes dans leurs rangs, la “très progressiste” extrême-droite helvétique vient de donner naissance à un nouveau mouvement antiféministe : le Kampf Bund Nationale Aktivistinnen. Ainsi, maintenant, les femmes ont leur propre groupuscule extrémiste de droite.
Ce mouvement est proche du PNOS (Parti nationaliste suisse), ceux qui vont faire des grillades sur le Grütli avec trois doigts levés et des ticheurtes noirs. Si la police fédérale classe le KNA parmi les groupuscules d’extrême-droite, Denise Friederich, l’une de ses cofondatrice se veut rassurante :
(…) je suis beaucoup moins à droite que certains membres de l’UDC! J’ai réalisé mon profil politique sur Smartvote: concernant l’extension de l’Etat social et la protection de l’environnement, je vote comme la gauche. Je ne suis pas seulement brune, mais aussi verte! Je suis également contre la libéralisation économique et contre une politique des finances restrictives. Exactement l’inverse de l’UDC et des radicaux. (24heures – Les quotidiennes)
Ce profil “rassurant” n’empêche pas Denise Friedrich d’être membre de la direction du PNOS dont le programme politique prévoit notamment : « Adaptation de la politique des étrangers aux besoins de la Suisse.
Naturalisations par les urnes. Suppression de la double nationalité. » et « Droit à la libre possession d’armes. Interdiction de vendre des armes aux étrangers. »
On croit rêver cauchemarder.