Service du feu, police, services industriels, transports publics, commerces... le journaliste David Vaquin a fait la tournée des principaux acteurs pour savoir comment ils vivent cette période.
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Itinéraire d'un piéton gâté
Dans la même page, France Massy nous conte l'itinéraire d'un piéton gâté. Après avoir rappelé la situation actuelle où les voitures prennent le pas sur les piétons, la journaliste nous rappelle que tout peut changer demain avec cet aménagement urbain qu’on nous promet. "Je nous vois déambuler dans un espace ouvert et défini. De la nouvelle gare du funiculaire à l’amphithéâtre d’Ycoor, on pénètre le coeur historique de Montana. Plus question d’être pressé, on prend le temps de flâner, on essaie les terrasses, on guigne dans les boutiques… En longeant l’étang d’Ycoor, qui marque l’entrée du jardin urbain, on découvre Grenon. Ouvert sur les Alpes et la plaine, son panorama nous bluffe. Je l’imagine accueillant, ce mobilier fixe qui invite à nous asseoir pour s’en mettre plein les mirettes.Au fil de la promenade, les effluves végétaux dominent ceux émis par les petites navettes qui relient les parkings de captage aux magasins. Les pôles d’activités se succèdent. L’urbanité garde ses droits. La densité le permet.Mais elle devient réfléchie, élaborée, maîtrisée.Au centre de Crans, la piste de ski de Mérignou déboulant au milieu de la station apporte son lot de sportifs aux combinaisons de ski vives. Après un arrêt dans les bars à neige, on rêve devant les vitrines chic de la rue du Prado avant d’arriver à la porte d’entrée de l’Etang Long.Coup d’oeil sur le trou no 18 d’un des golfs les plus hauts du monde. La balade aura duré plus de vingt minutes. Sans la menace des voitures, le pas ralenti, à la vitesse du bonheur. Véritable itinéraire d’un piéton gâté."
Des points à améliorer
Si dans l’ensemble l’afflux massif de touristes est facilement gérable, écrit Le Nouvelliste, deux problèmes persistent. Au niveau de la circulation, les conditions sont souvent catastrophiques vers les 16 h, moment synonyme de sortie des pistes et d’embouteillages.Selon la police municipale, il faut parfois près d’une heure pour aller de Montana à Crans et inversement. Pour pallier ce problème, les autorités ont récemment élaboré un plan de développement territorial. A l’avenir, ce plan devra servir de fil rouge aux autorités politiques pour faciliter le développement de la station.
Autre problème relevé par Paul-Albert Clivaz, président du comité directeur de l’Association des communes de Crans-Montana: les permanences médicales. Il est en effet parfois difficile de trouver un médecin de garde la nuit.
«C’est un point que nous souhaitons améliorer, nous sommes même prêts à participer financièrement. Une réunion a d’ailleurs été organisée avec l’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) pour essayer de trouver des solutions.»
Du côté de l’OCVS, Jean-Pierre Deslarzes, médecin-responsable, insiste sur les deux aspects centraux du problème:
«L’OCVS gèrenle domaine préhospitalier. Si en détresse urgente on appelle le 144, nous envoyons un médecin, une ambulance ou un hélicoptère selon la gravité. En ce qui concerne le tournus des médecins de garde, c’est surtout une question de santé publique, cela n’est pas uniquement de notre ressort. Nous avons facilité le travail des médecins de garde en mettant en place le numéro de régulation médicale: 0900 144 033. Ce numéro permet d’atteindre à toute heure un médecin qui peut conseiller les patients et les diriger au bon endroit. Cela soulage les docteurs de permanence qui ne sont pas réveillés au milieu de la nuit pour des cas non urgents.»
Une solution globale devrait quand même être rapidement trouvée. Selon le Dr Deslarzes que cite Le Nouvelliste, une réunion aura lieu très prochainement entre les médecins de la station et les présidents de communes pour trouver un arrangement.