Mardi dernier, j'ai vécu avec mon ami Pierre (avec qui je co-écris un livre sur le Médoc) une journée rare. Nous avons d'abord passé la matinée avec Pénélope Godefroy (recherche et développment) et Domingo Sanchez (chef de culture) pour parler de la culture et de l'entretien de la vigne. Le cadre de notre entretien était étonnant : une grande salle immense, avec d'un côté, le chai à barrique, de l'autre une toile géante, pour le moins "étonnante".
Puis rendez-vous à Lynch-Bages avec ce grand personnage qu'est Jean-Michel Cazes. Au bout d'une heure trente de discussion dans son tout aussi étonnant bureau, nous sommes partis manger au Café Lavinal qui lui appartient. Le repas fut simple mais copieux, accompagnés d'un Villa Bel Air 2007 et d'un Château Cordeillan Bages 1998 (une rareté, quasiment introuvable à part ici). Ces deux château appartiennent également à la galaxie Cazes.
Puis retour au château pour une dégustation parcellaire improvisée des 2008 avec Nicolas Labenne, directeur technique du domaine. Celle-ci fut passionnante, montrant la diversité du terroir, mais aussi la qualité (décriée à tort) des 2008.
Puis nous descendons sur Palmer pour une dégustation parcellaire avec Thomas Duroux (que les fans de Mondovino reconnaîtront). La qualité des 2008 y est confirmée, mais aussi la diversité des lots avant assemblage.
Pour conclure la journée, une discussion passionnante avec Paul Pontalier, directeur de Margaux, sur la difficulté de définir ce qu'est un grand terroir. Et dieu sait qu'il est vrai que nous sommes pour l'instant loin de comprendre complétement pourquoi une parcelle produit un meilleur vin qu'une autre...
Autant dire que l'on repart chez soi
avec des petites étoiles dans les yeux...