Cette aggravation spectaculaire est notamment due à la crise et aux «mesures fiscales» du plan de relance (9,2 milliards d'euros) et aux dépenses prévues par le plan (9,3 milliards d'euros), qui seront présentées dans un nouveau projet de loi de finances, vendredi en Conseil des ministres.
En présentant ces chiffres, Eric Woerth a prévenu :«C'est un montant sans précédent. Il est à la mesure des graves dangers que la crise mondiale fait peser sur notre économie. Mais il faut être très clair: ce n'est pas un chèque en blanc sur l'avenir.».
Sans surprise, l'UMP et le Nouveau centre ont voté pour, le PS, le PCF et les Verts, contre. Le projet de Budget 2009 doit être définitivement approuvé par le Parlement lors d'un ultime vote en soirée au Sénat.