Sur les ruines, d'un temple perdu

Publié le 18 décembre 2008 par The Dreamer
Dans un monde de brutes, où notre âme se retrouve emprisonnée dans son corps, où notre vie ne dépend plus de nous, tout devient permis... L'âme y meurt quand elle prend conscience de son aliénation de son incapacité à réagir, à vivre sans ce qu'elle a appris à vivre avec ou bien pour... Dans un monde où crainte n'est plus, où l'homme se dépasse pour créer, pour toujours plus encore plus, encore plus... que faire ?
Rester dans l'ombre, essayer de survivre ou servir le système quel qu'il soit, on sait très bien que chacun de ces systèmes à ces propres décideurs et qu'il est pourri à tout les niveaux même les plus terre à terre. Quand, j'écris je sers aussi bien de plume pour ce système que pour moi même, c'est horrible de se sentir aussi lié à quelques chose. Ma mère m'a mise au monde, dans un monde qui m'est étranger, étranger à tous ce que j'ai appris ou ce qu'on a voulu m'apprendre, pour servir qui ? quoi ? quand ?... Je vois mon temple s'effondrer, je vois mon âme partir, je ne sais où, je suis perdu...
Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre...
...dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. 2 Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis. 3 Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. 4 Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. 5 Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus. »
Textes liturgiques, Bible selon Saint Jean 


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