Le PS a entamé sa rénovation. C’est beau comme un lever de soleil sur la baie de Capri, Hervé Vilard en moins.
Fallait-il donc que le PS se renouvelle. Assurément.
Cette rénovation va t-elle tout changer. Aucune chance. En l’état actuel des choses s’entend.
La PS c’est le rassemblement d’égos, de courants, de personnalités la plus anti-efficace du monde. Chacun s’observe, se place, change de courant comme on change de file mais sans mettre de cligno, plante des couteaux en souriant et s’épanche dans les journaux pour dire tout le bien qu’il pense de ses petits camarades.
Un point commun? L’incapacité à mettre un nom devant la case chef. François Hollande? Courcircuité par son ex-compagnonne, raillé par ceux qui lui attribue des surnoms aussi doux que Fraise des bois ou Flamby (je m’étonne que cette marque n’ait pas porté plainte).
Non, au PS tout le monde veut être le chef, la chef, le conducator.
L’idée même de se mettre au service d’une cause, en mettant ses ambitions personnelles de côté ne germe jamais dans le ciboulot de ces gens là. Hors de question de se laisser faire. Au bout du compte, une défaite tous les 5 ans.
Alors quoi? Le PS serait maintenant sur la bonne voie? Alalalalalala oui bien sûr, tant que Manuel Valls et Bertrand Delanöé ne seront pas dans la même pièce tentant de démontrer qu’ils sont les mieux placés, tandis qu’Arnaud M, le lionceaux aux crocs plus acérés que sa capacité élective fera le cador devant un parterre de supporteurs, ébahis par avance des bons mots lâchés l’air goguenard par le dandy.
Oh que oui le PS est entré en phase de rénovation, mais ce qui fera la différence, c’est la capacité d’un homme ou d’une femme à émerger comme LE/LA SEUL/E à pouvoir mener le combat.
Un chef sans armée et sans projet n’est rien, un projet et une armée sans chef, pas grand chose non plus.
Quand ils auront comprit cela, un grand pas sera franchit. Pendant ce temps là Nicolas fait le show…