Il y a eu les madeleines maison de ma grand-mère, mamie-d-huparlac pour les connaisseurs / les curieux qui seront heureux d'apprendre par là même l'existence d'huparlac, pourtant centre du monde, 86 habitants par beau temps. Une maison parfumée à la madeleine, c'est inoubliable. Je ne suis pas la seule à le dire, je sais. Il y a eu les litres de lait au nesquick ou plutôt de nesquick humidifié au lait. C'est plus simple pour les jours sans mamie. C'est plus indigeste aussi. J'oublie en revanche les savanes sous plastiques que je grignotais à la colo dans mon désespoir de mono - highest weight ever pour ma pomme, je vous déconseille vraiment, à la fois de faire mono et d'engloutir tous les gâteaux.
Mais aujourd'hui je suis amoureuse du gâteau à rien. Il dore tout seul. Sorti du four, il fond dans la bouche avec son goût doux doux doux puisque à rien.
La recette du gâteau à rien :
- 1/2 paquet de levure : le rose, le fameux
- 1 pot de yaourt, ou 2 en fait (20 cl dit la recette)
- 1/2 pot d'huile que j'ai remplacé par du beurre fondu, mais combien ?
- 2 pots de sucre
- 3 pots de farine
- 2 œufs
- 1 paquet de sucre vanillé : la jaune pâle, couleur de rien
Mélanger, verser dans un moule, enfourner 30 minutes à 180°, vérifier la cuisson "avec la pointe d'un couteau, qui doit ressortir sèche" dit marmiton, même moi je sais ça.
Que ceux qui l'appelle gâteau au yaourt soient bannis de goûter.
Ceci étant dit, en semaine, je recommande le pot au bureau, c'est bien aussi.
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