Par bonheur on commence à explorer les mystères de la série grâce au personnage de Dwight Dixon mais je suis très loin d’être convaincu par cette histoire. Pourquoi s’intéresse t’il au père de Charlotte, que veut il des tantes, qu’est ce que cela à voir avec Chuck ? Franchement je ne trouve même pas cela très excitant et la romance avec Vivian tombe comme un cheveu dans la soupe même si le personnage est toujours aussi frappé, tout comme l’est Lilly d’ailleurs dans un autre style. Cela amène Chuck et Ned à vouloir en savoir plus sur Dwight et pour cela rien de mieux que de déterrer le père de Chuck pour lui poser des questions. C’est sur cet incroyable cliffhanger que se termine cet épisode. Pas de quoi me donner envie de voir la suite pour autant car cela n’a rien de palpitant. D’autant plus qu’on en était déjà à la même interrogation du côté de Ned depuis longtemps. Doit il ou pas permettre à Chuck de revoir son père ? La belle affaire.
L’enquête du jour nous emmène dans le monde d’un Robin des bois modernes, volant les riches pour donner aux pauvres. C’est toujours le même principe. C’est très joli et décalé mais au fond ça n’apporte rien. J’y retiendrai seulement la prestation totalement barré de Kristin Chenoweth en bourgeoise vêtue rose bonbon accompagnée de son cochon. Elle est géniale à tous points de vue, dommage que le reste de l’intrigue soit aussi creux.
Le teaser toujours centré sur l’ enfance de Ned reste lui toujours un vrai bijou. L’histoire du lapin et du serpent est à mourir de rire. Ça reste les moments les plus oniriques de la série et si l’ensemble était de ce niveau, je pense que Pushing daisies serait une bien meilleure série. Je l’ai déjà dit mais cette série se résume en fait à un dessin animé en chair et en os et c’est à la fois la qualité et le défaut la série. Qualité car l’univers de la série est fabuleux mais un défaut car tout reste en surface à la limite du transparent. Pushing daisies aurait une image classique comme House ou Monk, elle n’aurait pas tenu deux épisodes avec son scénario désuet.
Bilan : Ce n’est pas mauvais, ça reste gentillet mais la série pourrait offrir tellement plus et ce n’est pas le cas. Alors si Daisies ne fait pas d’effort, je ne vais pas en faire non plus pour écrire un article plus poussé. Serai je devenu trop cynique pour une telle série pleine de fantaisies ?