Retour de Sarkozy : les islamo-gauchistes déroulent le tapis rouge au Printemps

Publié le 17 décembre 2008 par Bravepatrie
« Une époque n'a pas le temps de finir que déjà une autre commence ». Le fameux proverbe ouïghour ne pouvait mieux être illustré que par la vague terroriste qui a balayé hier le boulevard Haussmann, à Paris. A peine Nicolas Sarkozy a-t-il mis un terme officiel à sa présidence solaire de l'Europe que déjà il est appelé à affronter de nouvelles menaces et à préparer la France à de nouveaux défis. Et parce qu'on ne se refait pas, ça commence aux Grands Magasins.

L'allégorie n'aurait pu être plus parfaite, et le timing des terroristes plus mauvais : Nicolas Sarkozy présentait à Strasbourg, d'où on peut voir la France, le bilan de six mois de présidence européenne. « ¿ Nur sechs Monaten ? » se demandaient in petto les Strasbourgeois, un peu à la manière des Bravepatriotes il y a seulement un an, quand l'information tomba comme un vieux bâton de dynamite derrière une chasse d'eau, ce qui n'en amoindrit pas la létalité potentielle : la France était attaquée par les taliban !
Erreur fatale : les taliban pensaient que Nicolas Sarkozy serait trop occupé, sur une lointaine scène internationale, à transmettre aux Roumains le flambeau européen. C'était sans compter sur la légendaire réactivité du président de la République, qui tailla illico dans icelui, avec les dents, un glaive enflammé.
La République Roumaine va perdre en exposition médiatique, certes (le projet de loi sur l'audiovisuel public prévoyait de toute façon un moratoire sur l'Europe entre janvier et juillet 2009, sauf à la rigueur dans Vidéo Gag), mais la France, elle, va voir ce qu'elle va voir.
Ironie du sort, Nicolas Sarkozy avait surgi dans le paysage médiatique français lors d'une grave crise terroriste, la prise d'otages de Neuilly. Et il n'avait — brièvement — quitté ce paysage que suite à sa brillante élection au Parlement Européen en 1999.

Nicolas Sarkozy était déjà allé au Parlement Européen en 1999.

Le terrorisme, le président de la République connaît. Il sait, tel un aïkidoka chevronné, utiliser la force de l'adversaire pour le faire tomber à terre, voire pour l'attraper par les pieds et en assommer les lycéens, professeurs, fonctionnaires, etc. qui traîneraient trop près du tatami.
Les conditions sont donc réunies pour que les pleins feux brillent sur le retour triomphal de M. Sarkozy sur la scène intérieure.

Le cadre, tout d'abord : le Printemps Haussmann est l'endroit idéal pour préparer un comeback. Les vitrines en sont illuminées, des bimbos glamour en arborent les allées, on peut souffler au corner Louis Vuitton entre deux interviews et la clientèle y est internationale, prête à relater au loin les exploits du président de la République. Ce dernier est par ailleurs un proche ami du tôlier, M. Pinault, ce qui facilite la coordination entre les équipes de nettoyage des sanitaires et la cellule anti-terroriste de l'Elysée.
La période est elle aussi propice : la trêve des confiseurs approche, la digestion collective de quatre mégatonnes de foie gras aussi, et la population sera plus encline à accueillir avec bienveillance, et quelques ronflements, les conseils avisés du Grand Frère de la Nation. Quand le pays se remettra en mouvement à l'an neuf, tout le travail aura été fait et les Français découvriront avec bonheur une nouvelle législation anti-terroriste. Un deuxième effet Père Noël, en somme.

Les particularités de l'adversaire importent peu, moins en tout cas que sa nature d'adversaire. On peut toutefois regretter que celui-ci ait à ce point torché ses revendications, qui laissent les Français dans le brouillard le plus épais.
S'agit-il d'islamistes ? Peu probable, car comme le relève un juge anonyme, Jean-Louis Bruguière, « les religieux parlent d'ordinaire de religion, et là on ne parle pas de religion. Cela incite à penser qu'il ne s'agit pas de religieux ». La présence de bâtons de dynamites dans les toilettes des femmes renforce ces doutes : qui sait ce que les poubelles renferment ? L'islamiste a traditionnellement horreur de la menstruation et de tout ce qui s'en rapproche, et il est fort peu probable qu'il se risque à approcher un tampon usagé.
S'agit-il d'Afghans ? Cela ne semble pas être le cas : l'Afghan est fourbe, c'est vrai, mais il parle pachtoune, et la lettre reçue par l'AFP était écrite en français. L'insistance sur l'afghanité revendiquée des terroristes est suspecte : on a compris qu'il s'agissait du Front Révolutionnaire Afghan, alors pourquoi en remettre une couche si ce n'est pour se convaincre soi-même ?

Ce qu'on peut objectivement lire dans cette lettre, ce sont les fautes d'orthographe, même à capitaliste, et la grammaire incertaine, qui caractérisent le gauchiste dès son plus jeune âge et qu'on retrouve bien plus tard chez l'ultra-gauchiste. La mention de l'Afghanistan n'est elle-même pas innocente : on sait en effet que le gauchiste fume volontiers du cannabis afghan, l'un des meilleurs au monde, et que la présence de troupes étrangères a tari cette source d'approvisionnement, le forçant à se rabattre sur du shit de table produit par nos partenaires de l'Union Pour la Méditerranée. D'où la rancœur coutumière du gauchiste.
Un indice cependant retient les enquêteurs de s'engager à fond sur cette piste : les terroristes conseillent à la police de démonter la chasse d'eau, ce qui implique qu'ils l'ont auparavant remontée. Un travail d'ordinaire réservé aux Arabes.
L'appellation islamo-gauchiste est donc, à ce stade de l'enquête, la plus appropriée. Elle évite d'avoir à se prononcer.

Mais faisons fi du brouillard : c'est dans la fumée épaisse et à la baïonnette que les plus belles batailles se déroulent. La France ne se savait peut-être pas prête à mener celle-ci, mais Nicolas Sarkozy est chaud bouillant et il faut bien qu'il s'occupe, maintenant.
Le seul point à régler reste le panneau d'affichage des scores : avec FRA de part et d'autre, il va être assez difficile de savoir qui est en train de marquer des points.