Vous noterez tout de même que la qualité des billets de décembre diffère de celle des autres périodes (plus fraîches) de l’année. Ainsi que ma bravoure à affronter les températures caniculaires pour rédiger quelques notes lyriques et instructives
Aujourd’hui donc, pour votre édification, une boisson des îles : voici en images le « punch-letchis version Stellia » !
En effet, même s’il n’y a rien de plus simple, il existe d’infimes variations et différentes “écoles” : les détracteurs du sucre, qui aiment le punch sec comme un coup de trique, les défenseurs du miel, qui veulent donner une note orientale à leur breuvage, les adorateurs du sirop-de-canne (à sucre), qui ne veulent pas s’embêter à touiller le sucre en poudre et risquer de réduire les fruits en charpie avant même que la macération commence. Vous devinerez aisément quel camp j’ai choisi, vu mon penchant pour la paresse…
Pour ceux que ça intéresse, donc, il vous faut :
- des letchis (j’en mets PLEIN, ainsi ça a un bon goût de fruits, et c’est plus doux) pelés et dénoyautés, bien sûr !
- du rhum blanc (agricole, mais peut-être qu’un autre rhum fait aussi bien l’affaire ? en cas de doute un spécialiste vous répondra sans doute sur les vertus respectives des différents types de rhum)
- du sirop de canne (aha!) que j’ai préalablement mélangé au rhum, et secoué dans la bouteille (de rhum) avant de verser dans le contenant pour éviter que ça ne fasse trop “sirupeux” par endroits
- des gousses de vanille que vous fendrez en deux avant d’embouteiller, ainsi la vanille libèrera son arôme au fur et à mesure
- un contenant (tout dépend de la quantité de punch que vous voudrez…), j’ai pris un jeroboam (3 litres) de vin rosé (une piquette mais qui me servira néanmois à faire une autre spécialité dont je vous entretiendrai une autre fois, un vin de fruits) parce qu’entre Chéri, sa fratrie, ses amis, et un peu tous ceux qui passent et repassent chez nous, ça en fait du monde qui risque de vouloir “goûter une lampette” de punch….
Vous remarquerez qu’il n’y a pas d’indications de quantités ; c’est que je travaille au jugé : pour remplir le jeroboam j’ai mis grosso modo 1 litre 20 de rhum (c’est-à-dire une bouteille et demi), idem pour le sirop de canne (ou tout autre ajout de sucre) que chacun met à sa guise, selon que l’on est un bec sucré ou pas ! alors on verse, on secoue, on goûte, on réajuste, avant de mettre en bouteille !
N’oubliez pas, après avoir admiré votre œuvre finale, de fermer bien hermétiquement la bouteille, et de la mettre au frais et à l’abri de la lumière pendant minimum 3 mois - eh oui, c’est long la macération, patience avant de pouvoir frimer devant les invités esbaudis . Vous pourrez quand même ouvrir, goûter au bout d’un ou deux mois pour rectifier le goût s’il manque de sucre ou de vanille. A la fin, vous pourrez également choisir de filtrer les letchis ou de les garder dans le punch.
Voilà ! Qui se met sur les rangs et compte faire des punchs et autres breuvages ? sur ces bonnes paroles, je vous laisse à nouveau (décidément ce blog est une succession de séparations déchirantes…
), et cours vers mes occupations domestiques (hmmm)…