Cette après midi j’ai du faire un déplacement non prévu pour mon boulot. Je vais chercher ma voiture et part ensuite,direction les Ulis. Sur la N118, je prends la sortie “Zone de Courtaboeuf” et m’arrête au feu.
J’aperçois au loin une personne munie d’une petite pancarte en carton qui remonte la file. Une scène triste mais courante dans les grandes villes. Mais cette fois était différente. Quelques secondes plus tard, je relève la tête et la personne est devant la 206. Je découvrais une demoiselle d’à peine 30 ans qui “présente bien” emmitouflée dans ses vêtements pour luter contre le froid intense de la journée. Le regard et le “merci” de cette jeune femme à la fois honteux et terrifié m’a fortement chamboulé.
Un exemple de personne, parmi tant d’autres, qui du jour au lendemain se retrouve dans la rue. Cela existe…quelle cruauté de la société quelques jours avant Noël.