Philanthropes dans l’âme, nous allons commencer avec le positif:
«Et puisqu'on parle football, peut-on souligner à quel point Pierre Vercheval est un modèle que devraient tenter d'imiter tous ceux qui rêvent d'être analyste à la télé. Hier, il y est allé d'une longue explication sur les matchs du week-end. J'ai fait très attention pour ne rien manquer de ce qu'il disait. Pas un anglicisme, pas un terme inapproprié, un raisonnement clair et limpide et une voix posée et souriante agréable à écouter…»
Nous sommes évidemment tout à fait d’accord avec le Réj. Nous trouvons nous aussi que l’ami Pierre est l’exemple à suivre en terme d’analyse sportive. En plus, il s’habille chez Bovet.
Malheureusement, les choses se gâtent quand Réjean Tremblay s’aventure dans des sujets à caractère plus…hum…sportifs..
«Il faut reconnaître que la NFL est une extraordinaire machine à marketing. Aucun sport professionnel, incluant le soccer et la Formule 1 malgré leur envergure internationale, n'égale la NFL quand vient le temps de vendre son produit. Mais honnêtement, ce produit est souvent ennuyant à bailler aux corneilles. Hier, plusieurs matchs se sont terminés par des scores de balle-molle. Houston battant les Titans 13-12 ou les Dolphins vainquant les 49ers 14-9. »
Ça prend bien un amateur de Formule 1 pour se plaindre que la NFL privilégie le marketing sur la qualité. La F1 étant évidemment LE sport où le hype dépasse totalement l’excitation réelle de l’évènement. C’est drôle que le marketing de la NFL apparaît aux yeux du chroniqueur comme un peu «méchant» comme si les amateurs se faisaient lobotomiser. Toutes les entreprises font du marketing, Réjean en sait quelque chose.
Il est également un peu enfantin de lier ainsi directement le nombre de points marqués au niveau d’entertainment d’un match. Le match Niners-Dolphins était tout à fait regardable tandis que le duel Steelers-Ravens était très intéressant jusqu’à la toute fin. On écrivait justement il y a quelques jours que c’était-là un match de puriste. M. Tremblay a trouvé ça platte. Ça en dit long sur M. Tremblay, que l’on soupçonne être un crypto-amateur d’Arena Football.
Nous remercions respectueusement M. Tremblay pour sa brève incursion dans un domaine à 100% sportif. Ce dernier devrait toutefois continuer à parler de vroum-vroum, de fefans, de Denis Coderre et de Caroline Néron. Il est meilleur là-dedans.