Alors que Bush insiste sur la volonté des USA d’isoler le régime de Téhéran, (" l’Iran n’est pas une force du bien"), le président iranien tente de se ménager l’appui de l’Algérie, lors de la visite d’Etat qu’il effectue depuis hier à Alger. Une visite suivie évidemment de près par les chancelleries européennes, par Washington, Moscou et…Pékin.
L'Algérie est favorable à la non-prolifération nucléaire et à la dénucléarisation de l'Afrique et du Proche-Orient, mais elle s'est également prononcée pour l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques par les pays en développement.
Le président Bouteflika avait même vigoureusement plaidé en faveur de l'usage par l'Afrique des technologies nucléaires au service du développement, en janvier à Alger, lors d'une conférence africaine sur les applications pacifiques de l'énergie nucléaire, en présence du Directeur général de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) Mohammed el-Baradei.
L'Algérie dispose de deux réacteurs nucléaires expérimentaux en activité depuis 1995 à Draria (Alger) et Ain Ouessara (centre sud). Ils sont sous garantie de l'AIEA. Alger a passé en juin un accord sur le nucléaire civil avec les Etats-Unis et examine une proposition similaire de Paris..