La génération des DEA à 800€ par mois en FRANCE
La similitude d'avenir des étudiants Grecs et des jeunes FRANCAIS.
Qui a menti à tous ces étudiants?
Pourquoi un bac plus cinq est il condamné en FRANCE comme en GRECE à des emplois de service en CDD?
Qui sont les responsables? où est l'erreur?
constater une évidence ne règle en rien un problème.
la France compte 27 millions de population active, le taux d'encadrement étant de près de 15%, pour une durée de vie de 40 ans, le flux de recrutement annuel est donc d'un peu moins de 100 000 postes de cadres.
Or 50 000 élèves sortent chaque année de nos grandes écoles (celles qui sélectionnent le meilleurs élèves du secondaire)
20 000 autres étant réservés en interne à la promotion professionnelle,
Il ne reste que moins de 30 000 postes de cadres chaque année dans le monde du travail en FRANCE dont plus de 15 000 concernent des recrutements de juniors qui ont perdu leurs emplois au cours de l'année en cours (moins de 40 ans).
230 000 jeunes sortent des études supérieures avec en poche un diplôme au moins égal à la licence (dont 10 000 doctorats)
Même un élève de CM2 qui calcule sur le problème de baignoires qui fuient est capable de comprendre qu'un diplôme universitaire n'est plus en FRANCE un sésame pour obtenir un emploi de cadre Raison pour la quelle sans doute la majorité de ces diplômés se retrouvent au sein de nos trois fonctions publiques dans des postes sans avenir liés à leurs statuts de recrutement. (Smic à vie ou presque)
si vous produisez 5 litres de lait et que vous ne disposez que d'une bouteille d'un litre, vous n'arriverez jamais à faire rentrer ces cinq litres dans la bouteille, 4 litres seront perdus;
Soit vous produisez moins, soit vous agrandissez le contenu de la bouteille.
Le monde universitaire a trompé notre jeunesse en refusant toute sélection comme elle se pratique depuis toujours en classe préparatoire et dans les grandes écoles.
Pourquoi?
la réponse s'impose d'elle même pour protéger les emplois des enseignants eux mêmes.
Le volume des étudiants n'étant que le prétexte à maintenir des filières pléthoriques quand tous savent que les formations n'ont aucun débouché professionnel.
En 1960 le nombre des élèves qui passaient les 1° et 2° Bac était de moins de 7% de la classe d'âge soit moins de 70 000. candidats c'est à dire un peu moins aujourd'hui que le nombre de correcteurs à ce même examen qui ne comprenait alors que 4 ou 5 filières seulement.
Pour régler ce problème il importe aujourd'hui d'aider les PME à s'étoffer et donc à créer des emplois de cadres, car paradoxalement la FRANCE est le seul pays de l'OCDE qui compte 1% de ses entreprises à plus de 50 salariés (27 000 exactement) dont seulement 2000 disposent de plus de 500 salariés y compris celles du CAC 40 (qui au passage ont été vendues à des fonds de pension US depuis 1982, merci Monsieur FABIUS d'avoir ouvert le capital de ces fleurons Français aux actionnaires US, en nous faisant perdre au passage le paiement des impôts (délocalisation de sièges) et pire encore le glissement de 10% de la masse salariale vers les dividendes des actionnaires.)
L'avenir de notre jeunesse s'écrit donc avec deux logiques différentes. celle des élèves les plus brillants qui ont eu la chance de suivre les filières scientifiques et ainsi pu accéder aux classes préparatoires avant d'intégrer la grande école de leur choix.
Soit moins de 50 000 élèves par an, volume qui au passage correspond exactement aux besoins d'encadrement de nos grandes sociétés.
Puis tous les autres soit près de 230 000 jeunes diplômés par an au minimum du niveau de la licence, où seuls les scientifiques et les tous meilleurs des autres filières peuvent espérer accéder un jour à un poste de cadre que notre économie n'offre et n'offrira jamais en volume suffisant pour répondre aux attentes des étudiants qui sont diplômés dans des filières n'ayant aucun avenir sur le marché du travail.
Nous pouvons nous étonner de la colère de tous ces jeunes diplômés, condamnés à galérer dans des emplois sans correspondance avec leurs qualifications.
mais qui leur a menti? Qui les a laissé s'engager dans des filières sans avenir?
Quels sont les enseignants qui ont eu le courage de dire la vérité?
Quelques uns comme certains professeurs de la sorbonne ont cependant le courage de dire à leurs Doctorants que sur 10 étudiants un seul pourra un jour espérer obtenir un poste d'enseignant et que tous le autres s'ils persistent doivent savoir qu'ils n'obtiendront jamais aucun poste universitaire dans leurs filières.
Ils doivent savoir qu'ils suivront des études sans aucun avenir professionnel et surtout s'interdire demain après 4 ou 5 ans de préparation de leurs thèses de demander à la société de leur fournir un emploi en adaquation avec leurs formations.