Faire attention à sa ligne ne suffit parfois pas à se remodeler. Pourtant, avec quelques petits trucs pratiques, il est facile de cibler l'affinage ! Conseils de Valérie Orsoni-Vauthey, coach en ligne.
Le secret pour se garder en forme ? "Pratiquer chaque jour pendant quelques minutes un exercice ciblé. En un mois, les résultats sont là !", explique Valérie Orsony-Vauthey, fondatrice de myprivatecoach.com. Coach de stars - et de simples mortelles aussi ! - aux États-Unis, elle vient de lancer un nouveau site, www.28jours.com, le temps nécessaire pour se faire une jolie silhouette, notamment. Elle livre les trucs et astuces qu’ellemême met en pratique aussi souvent que possible.
Pour de jolies fesses…
La première règle d’or pour avoir des fesses fermes et hautes est de les serrer aussi souvent que possible. "Il faut sans cesse agresser les adipocytes (cellules graisseuses) pour les casser, rappelle Valérie. Alors je profite d’une montée en ascenseur ou d’un trajet en voiture pour contracter les muscles fessiers pendant 1 à 2 minutes. Les danseuses du Crazy Horse le font pendant des heures, même devant la télé !" L’esprit est aussi un très bon entraîneur ! "Penser au muscle qui se contracte augmente de 10 % sa résistance. Ainsi, monter un escalier - toujours les pieds à plat pour éviter les gros mollets - en se concentrant sur l’arrière de ses cuisses donne de très bons résultats", révèle la coach.
Toujours inventive, Valérie a imaginé le "Brazilian Move", hyper efficace. "Si les Brésiliennes ont un aussi joli… profil, c’est à la pratique séculaire de la danse qu’elles le doivent. Le Brazilian Move consiste à leur emprunter partiellement leur posture : on se tient debout, dos droit, genoux fléchis, on bascule le bassin vers l’avant et on contracte les fessiers pendant au moins 1 minute, cinq à six fois de suite : radical !"
Raffermir l’arrière du haut de la cuisse est aussi très important. "Je pratique beaucoup le kick-boxing, reprend Valérie, qui mobilise idéalement le muscle ischiojambier : debout, pieds écartés en ligne avec les épaules, je plie les genoux jusqu’à être presque assise, je transfère le poids de mon corps sur la jambe gauche, je lance un kick avec la jambe droite, et j’alterne ainsi un côté puis l’autre pendant 3 à 4 minutes."
Celles qui ont un problème de culotte de cheval savent comme il est difficile de le faire disparaître. "Là, il faut pratiquer l’exercice suivant tous les jours, de 5 à 10 minutes : allongée sur le côté, la tête reposant dans une main, les jambes droites, je pose une boîte de conserve en lest sur ma cuisse, et je lève puis rabaisse la jambe en séries de 50 à 100 fois d’affilée". Enfin, conseil malin pour les paresseuses : "Il vaut mieux avoir la fesse molle bronzée que la fesse molle blanche, alors vive les autobronzants de dernière génération, à coloration progressive".
Une taille de guêpe…
Pour désépaissir des bourrelets, le seul moyen est de pratiquer chaque jour un exercice cardio, donc d’au moins 30 minutes : marche rapide, natation, danse, vélo, jardinage… ménage ! "Faire du Houla-Hoop pendant 10 minutes suffit aussi ! En faisant tourner le cerceau, les obliques se mobilisent sur la durée". Pour celles qui préfèrent s’exercer dans la journée, un petit exercice simple : "Assise le dos droit, on tient à 2 mains une bouteille pleine à hauteur de la poitrine, et on tourne le haut du corps à droite, à gauche, on revient de face, on attend 2 secondes et on recommence. Autant que possible".
… Et des abdos d’acier
L’important est de muscler les abdominaux profonds, et pas seulement les visibles. "Comme pour les fessiers, les abdos devraient être contractés en permanence, souligne Valérie, notamment pendant une marche. En se concentrant, il est assez facile de sentir le groupe d’abdos du duodénum et celui du bas du ventre. En les maintenant contractés en alternance, on se muscle très profondément". Une fois encore, les paresseuses ne sont pas oubliées : "Rire est le meilleur moyen de se faire un ventre en béton ! Un bon fou rire matin et soir, et vous voilà avec un joli ventre plat !". Un mois, ça n’est pas long, alors bon courage à toutes les futures sirènes, de Malibu et d’ailleurs.
PAR ISA BISSON