En l’absence de la nouvelle administration américaine qui n’entrera en fonction que le 20 janvier 2009 et après les années décevantes de l’administration Bush dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique, il y avait une place à prendre à la conférence des Nations Unies sur le climat à Poznan et l’ancien vice-président Al Gore, était tout désigné pour s’exprimer, même sans mandat, au nom des Etat Unis.
Al Gore a repris à son compte, en faveur de la planète, le slogan de Barack Obama, « Yes we can » avec l’autorité que lui confère son prix Nobel de la Paix reçu en 2007 avec le GIEC, après la diffusion de son film « Une vérité qui dérange »
La volonté affirmée de l’ancien vice-président et de faire des Etats-Unis un leader de la cause environnementale telle qu’elle sera défendue par la nouvelle administration, dès sa mie en place.