Takis Michas, le 15 décembre 2008 - Lorsque le parti conservateur grec "Nouvelle Démocratie" est arrivé au pouvoir en mars 2004, il avait promis trois choses : "réinventer" l'Etat, éliminer la corruption et initier une réforme nécessaire dans l'éducation. Force est de constater que quatre ans plus tard la situation n'a pas changé : l'Etat demeure un instrument pour accorder avantages et faveurs, la corruption dans le secteur public est toujours endémique et toutes les tentatives de réforme de l'éducation ont avorté.