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La cuisine comme la médecine

Publié le 20 novembre 2008 par Vanessav
« De l'avis général, le professeur Derenne a toujours su bien s'entourer. "Je ne supporte pas les cons", confirme le "patron".
Indispensable, quand on cultive des jardins secrets et qu'on a besoin de temps. Le professeur de 63 ans soigne en effet ses passions, comme la cuisine et le jardinage. Le week-end, en Seine-et-Marne, il cultive son potager, où poussent "des carottes, des panais/Des chervis, des céleris et des navets/Des rutabagas et des héliantis/Des topinambours avec du persil", si on en croit Toc toc es-tu là ?, l'album de comptines édité chez Rym musique et dont le parolier se nomme... Jean-Philippe Derenne.
De temps à autre, les habitués du restaurant parisien L'Arpège aperçoivent l'homme à l'éternel pull en V apporter aux cuisines, dans un petit sac plastique, des herbes cueillies le long de la voie ferrée. "Il est mon fournisseur officiel de mélilot" — une légumineuse aux vertus veinotoniques —, confirme Alain Passard, chef de ce trois étoiles au Michelin. "On fait les essais dans son jardin de curé, et je transpose à L'Arpège."
Le professeur aime aussi écrire. Dans le Robert en trois volumes, il raconte "C" comme cuisine, "H" comme hoquet. Le "R" de respiration sert de prétexte à Jean-Philippe Derenne pour embrasser une jolie histoire de la médecine. Sur les rayons des librairies, on trouve aussi, désormais, à "D" comme Derenne, un début de bibliographie. Ses deux premiers livres, L'Amateur de cuisine et La Cuisine vagabonde racontent la salade de pissenlits à la peau de canard, les beignets de foies de raie, l'échine de porc au foin ou les pets-de-nonne, mais aussi des têtes de poules. "Beaucoup d'oiseaux. J'aime beaucoup les oiseaux."
Ces livres-là lui ont valu un unanime succès d'estime — et un petit mot admiratif de Paul Bocuse, qu'il montre fièrement à ses visiteurs. »
(extrait d’un article de presse d’Ariane CHEMIN)

Suivre un médecin pneumologue, amateur de cuisine, pour le plaisir du partage :
Un livre non de cuisine, mais pour faire de la cuisine… « L’amateur de cuisine » de Jean-Philippe DERENNE « L'Amateur de cuisine est une invitation au partage. Car cuisiner, c'est d'abord une déclaration d'amitié et d'amour. C'est aussi inventer de nouvelles alliances, redécouvrir des goûts oubliés, métisser les plaisirs, relier la mémoire et l'imagination. Chacun cuisine avec bon savoir et ses humeurs, à partir d'un espace, de produits et d'un temps parfois compté. D'un projet aussi - séduire, amuser, se souvenir, oublier... Ce livre n'omet aucun de ces aspects et comporte une base de données élémentaires concernant les instruments, les aliments, les techniques. Il contient plusieurs centaines de recettes classiques ou originales. Et s'il ne s'interdit pas la réflexion, son propos est avant tout de simplifier le travail du cuisinier amateur. Un périple à la fois poétique et pratique dans le monde des couleurs, des odeurs, et des saveurs. » (quatrième de couverture)
et un autre pour chercher les trésors gratuits partout où ils se trouvent, « La cuisine vagabonde » de Jean-Philippe DERENNE « Rechercher ces petits trésors le long des chemins, c'est aussi apprendre à regarder, à ne pas se contenter de la morne reproduction quotidienne des itinéraires obligés. C'est, sur le quai de la gare de banlieue, saluer le coquelicot. C'est, cachés sous les plaques de fonte qui entourent les arbres des rues, reconnaître le grand plantain et le mouron des oiseaux. C'est, au coeur même des bâtiments les plus modernes, y apercevoir l'ortie et la cardamine. Le chercheur de trésors gratuits traque le clin d'œil et les minifestins que le hasard lui présente. Il sait mente un nom sur les animaux et sur les plantes. Il est critique, car il aime. Il sait mieux que les autres - puisqu'il sait regarder - que les excréments peuvent polluer des nourritures apparemment saines ; il n'en a dont pas peur, il sait comment les éviter et les éliminer. Il croit au beau. Il croit au bon. Il avance sur les chemins de la vie avec, au cœur, l'espoir de la rencontre. " Toute rencontre est une grâce " disait Marcel Reggui qui fut, plus que tout autre, à l'affût de ce que les hommes portent au cœur d'espérance et de beauté. » (quatrième de couverture)


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