Il y a la Star. Il ne fait que des représentations uniques. Même le dimanche. Pas de séance à 14h. Pas de rebelote, pas de rappel sur scène... non non non, la star se réserve pour son show. The show. Il parade, fait durer le plaisir, enchante son public, connait tous les clous du spectacle .... mais une fois qu'il a tout donné, c'est mort. La Star a besoin de se ressourcer. Longtemps.
Il y a le marathonien. Tout jeune, tout fou. Adepte de VMA, il manie les accélérations et les ralentissements avec brio. Il a maitrisé l'art de l'endurance, et n'a besoin que de quelques secondes pour récupérer . La répétition de l'effort est sa spécialité.... mais le marathonien est en telle osmose avec son rythme cardiaque, qu'il en oublie souvent que le plaisir et non la performance est l'objectif final.
Il y a l'arbitre. Il n'a pas souvent l'occasion de sortir, alors quand il a un match, il est tout excité. Chrono en main, l'arbitre ne se laisse pas distraire. Chaque seconde compte. Il essaye de tenir le plus longtemps possible, mais c'est trop dur, il se laisse emporter par le moindre signe de ferveur des supporters. Au premier signe de Ola, c'est la catastrophe. Il carque. Son chrono n'a pas encore servi au delà de 2 minutes 55. Arf.
Il y a le magicien. Son coup de baguette est impressionnant. Il ebloui à chaque sort qu'il jette. Mais le souci, c'est qu'il ne connait pas ses formules par coeur. Alors il ne peut pas enchainer les démonstrations. A son grand malheur, ses trous de mémoire arrivent à chaque fois en plein milieu de la représentation. Paf, plus rien, le vide. Obligé de repartir à zéro. Alors le magicien prend bien soin de choisir un public indulgent.
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