Moins souvent que les fenêtres se brisent, semblerait-il. Car, à peine, ai-je réinstaller Windaube et compagnie que quelques jours plus tard, tout recommence : premier écran qui me demande comment je veux relancer le système (mode normal ou sans échec ou débogage ou autres), ensuite un second qui indique que Windows se charge et enfin le dernier au bleu si cruel et rempli d'un texte sybillin au verdict implacable : STOP 0x000000ed etc...
Naïf, je pense que le bouton magique "Access IBM" me sauvera encore une fois. Que nenni, que point. Rien du tout cette fois-ci. Plutôt que de m'avouer vaincu je décide de regarder le BIOS voir si par mégarde l'ordinateur chercherait à se lancer à partir d'un mauvais emplacement. J'en profite pour trifouiller à droite et à gauche, et je finis par découvrir : MISSING OPERATING SYSTEM. Evidemment, il faut que je me ballade sans « CD de boot »...
Il ne me restait plus qu'à attendre de retourner sur Toulouse pour réinstaller Windows, et prendre mon mal en patience.
Mais je ne m'avoue pas aussi facilement vaincu, et je décide de me procurer un magazine qui propose d'installer Linux grâce à une distribution complète. Reste plus qu'à choisir : Mandriva? Debian ? Vu que j'y connais rien, j'opte finalement pour le second, au feeling et parce que le magazine présente Debian 4.0 etch comme « la plus grande distribution de Linux » avec 4 DVD. Au moins, j'aurai quelque chose d'archi complet !
L'installation se fait sans problème. Je découvre mon nouvel environnement (un peu trop austère sous GNOME donc je passe très vite à KDE). Tout va pour le mieux, jusqu'à ce que je décide de me connecter en Wifi... Et là, quand on n'y connait rien de rien comme moi, bin, faut s'accrocher ! Car avec Debian tout se fait par console. Et de découvrir les commandes apt et compagnie, ça m'a rappelé les cours d'informatique à la fac et surtout combien j'étais peu doué. Qu'à celà ne tienne, je ne m'avoue pas vaincu si facilement, et puis, au moins, ça m'a permis d'un peu mieux comprendre comment fonctionne Linux avec les paquets et le noyau entre autres. Finalement, après avoir rapatrié moult tutoriaux et quelques pilotes pour la carte réseau, j'ai enfin réussi à me connecter hier vers 1h30 du matin.
Désormais, comme je n'étais plus « coupé du monde » (comment ça j'exagère ? ah bon, je suis accro au net moi ? ;-p), j'ai pu m'informer un peu plus sur Linux et je me suis rendu compte que finalement j'aurai plutôt dû prendre Mandriva.
Aux dernières nouvelles, je suis sur Ubuntu ^_^
Pourvu que ça dure !!!