Il faut savoir écouter cette voix qui s'adresse au plus
intime, presque au plus neutre en nous, vient ébranler profondément, parfois
bienheureusement, nos certitudes.
Consentir au suspens où elle nous tient, au silence sur lequel elle débouche -
et qui se confondra alors avec nous-mêmes, durablement.
Roger Munier, avant-proposde Voix inédites), voir d’autres textes sur A. Porchia de Juarroz, Borgèes, etc. ici
Antonio Porchia (13 novembre 1885, Italie – 9 novembre 1968, Argentine)
est un poète argentin. Né en Italie, il part en Argentine deux ans après la
mort de son père en 1900. Il est l’auteur d’un seul livre, Voix, en
espagnol Voces, traduit pour la première fois en français par Roger
Caillois. Il était admiré par des écrivains très différents, de Borges à Henry
Miller, d'André Breton à Roberto Juarroz.
Une
biographie un peu plus développée (en anglais)
Bibliographie
Voix [Voces, 1943], textes choisis, présentés et
traduits de l'espagnol par Roger Caillois, 1949.
Voix, suivi de Autres Voix, préface de Jorge
Luis Borges, postface de Roberto Juarroz, traduit de l'espagnol par Roger
Munier. 1978/
Voix inédites, présenté et traduit de l'espagnol par
Roger Munier. 1986, bilingue.
Voix abandonnées, édition établie et préfacée par
Laura Cerrato (de Juarroz), traduction par Fernand Verhesen, 1991.
Voix et Autres voix, traduit et préfacé par Roger
Caillois, illustrations de Javier Vilato, 1992.
Voix, suivi de Voix nouvelles, traduit par
Pierre Nouilhan, 1996.
Un très beau site, avec des extraits sonores, un manuscrit, une photo, des textes
fiche Tristan Hordé et Poezibao