Le tag d’Aurélie

Parce que c’est la première fois, il me semble, qu’Aurélie me tagge.

Je lui ai demandé un peu de temps pour raconter 5 choses qui sont le pire du pire, mais il y en a  que je ne révélerai pas.

Je reprends son coup de soleil. En effet, beaucoup plus jeune et surtout bête, je me suis exposée pendant une après midi à la plage sans protection. Nous étions en vacances avec des amis. Je suis brune mais avec une peau de blonde. Je suis devenue plus que rouge écrevisse. Le soir, belle insolation, je me suis évanouie, j’ai vu toute ma vie défiler devant mes yeux. Un très mauvais souvenir qui m’a fait prendre conscience que la peau se protège un maximum au soleil. Encore plus maintenant qu’une forme bénigne de lupus a été diagnostiquée. Donc, du soleil mais à très faible dose.

Une belle cuite. Toujours pareil, jeune et bête. On mange, on boit, on sort, on boit. Un petit diner en amoureux avec une bonne bouteille de vin blanc nouveau. Jusque là, tout va bien. Petite sortie dans un bar, où j’ai malheureusement bu un Grand Marnier. Rentrée à la maison tandis que l’homme continue avec ses copains dans un bar. Je me couche, et là, la tête qui tourne et vraiment mal en point, j’ai réussi à joindre l’homme pour lui dire que ça n’allait vraiment pas. Il est rentré et cela fait donc un souvenir un peu bizarre.

Mon opé qui a eu lieu début novembre. Mal en point pour y aller avec un gros cafard, des pleurs … car c’était la première fois que l’on m’opérait et surtout que l’on m’endormait. Je n’aime pas cette sensation lorsqu’on nous endort, tout va bien, on t’injecte le produit, on te parle et puis tout d’un coup, plus rien. Tu te réveilles en salle sur un chariot, pas le top du confort, tu vomis car tu n’es pas bien… Je ne m’attendais aux suites qui sont arrivées, phlébite, prise d’anti-coagulant qui bousculent entièrement le corps, surtout pour une femme, faire attention tout le temps, prises de sang toutes les semaines. Il me tarde début janvier pour le doppler et que l’on m’annonce que tout est fini, plus rien à prendre. Je l’espère.

Un sale déménagement. Porter plainte car les déménageurs n’ont pas fait leur travail correctement. Ne pas être surs d’être dans son droit et de ne pas savoir si on va gagner. Deux après, on a gagné, on a dû attendre deux ans de plus pour être payés. Comme quoi, il faut être tenace et ne pas laisser tomber quoi qu’il arrive.

Cela n’en fait que quatre, le reste est vraiment trop perso.