D'ailleurs, une bande-annonce m'a pour le moins troublé : il s'agit d'un film qui sortira très prochainement : Les enfants de Timpelbach... Je sais pas si c'est fait exprès mais dès les premières secondes on pense qu'on verra une aventure d'Harry Potter, c'est (peut-être ?) pas de la faute de l'enfant s'il ressemble au si célèbre sorcier (ou plutôt s'il fait penser à Daniel Radcliffe) très jeune. Encore que...
Que nous dit le pitch ? D'après ce que j'ai compris : les parents ne sont plus là, ils ont visiblement disparu, donc les enfants sont livrés à eux-mêmes. Un grand classique en somme... Sauf qu'apparaît à l'écran le visage de Carole BOUQUET, puis le nez reconnaissable entre mille de notre DEPARDIEU national. Et là, je me dis : « mon dieu, les français surfent sur la vogue Harry Potter, Le Secret de Terabitha, Narnia et compagnie... Business is business, certes, mais quand même ! » D'autant qu'on m'apprend dans l'oreillette que ce serait l'adaptation d'un roman allemand... A croire que le Français ne sait pas écrire pour les enfants mais on s'écarte du sujet , comme bien souvent...
Revenons donc à nos moutons ou plutôt à nos animaux sauvages... Je n'ai pas vu le premier opus, mais il semble être résumé dans les premières minutes (donc pour ceux qui ont la mémoire courte ou qui, comme moi, ont raté le train : un lion, un zèbre, une giraffe (mâle ; ça a son importance pour la suite) et une hippopotame ont envie de quitter leur zoo new-yorkais pour connaître les joies de la vie sauvage dans le ... Connecticut. Las, tout ne se passe pas comme prévu, et ils sont expédiés par bateau en Afrique. Encore une fois, tout ne se passe pas comme prévu et les pingouins prennent le contrôle du navire pour se rendre en Antarctique... mais, là encore, tout ne se passe pas comme prévu et tout ce petit monde atterrit à Madagascar. D'où le titre.)
Dans celui-ci, plus question de la Grande Ile ; les aventures se déroulent en Afrique (eh oui, faut bien lire le sous-titre anglais : escape 2 africa). Car, les pingouins ont plus d'un tour dans leur sac et ont réussi à rafistoler
Nos « citadins » new-yorkais se retrouvent donc face à un double choc : celui de la vie « sauvage » et celui de la confrontation à leurs racines. Vie sauvage pour Melman, Marty et Gloria (qui s'en accomodent assez bien dans un premier temps : la giraffe devient sorcier-guerisseur, le zèbre est comme « un coq en pâte » - passez moi l'expression - avec tous ses cousins, et l'hippopotame va enfin peut-être trouver le moyen de se caser (mention spéciale à Moto Moto et à sa voix de « black-lover » ; j'en ai encore des frissons !!!)). Confrontation aux racines pour Alex qui doit se montrer digne de son père le Roi du point d'eau et de la réserve. Mais comme c'est un dessin animé, tout ceci est très secondaire. L'accent est, bien entendu, mis sur un enchaînement de gags qui fait beaucoup rire les petits et quelques grands (surtout le roi Julien pour ma part).
Je ne dévoilerai pas la suite, des fois qu'une âme d'enfant sommeille chez mes lecteurs. Mais je dois reconnaître que j'ai été agréablement surpris, même si j'y suis allé moins que spontanément. Sûrement pas le film d'animation de la décennie, mais un divertissement sympathique pour les après-midis pluvieux, ou tout simplement pour passer du bon temps. D'autant plus que la B.O est de will.i.am (qui fait la voix de Moto Moto dans la V.O ; une bonne raison pour le revoir en V.O) et que juste pour ça, ça vaut le détour.