Tous les êtres forment une chaîne éternelle
Se passent inconscients le flambeau de l'amour
Chacun rapidement prend la torche immortelle
Et la rend à son tour
Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime
Il aura sillonné votre vie un moment
En tombant vous pourrez emporter dans l'abîme
Son éblouissement.
Jean-Marie Déguignet, Mémoires d'un paysan Bas-breton (1834-1905), Paris, 1998, p. 334.