Pendant que j’écrivais cet article, environ 500 personnes sont mortes de faim dans le monde et 375 étaient des enfants. À toutes les 3,6 secondes, une personne meurt de faim et dans 75% des cas il s’agit d’un enfant. Comment choisir un qualificatif pour décrire cette réalité? Hallucinant? Révoltant? Innaceptable? Faites votre choix, on pourrait en lister des centaines, tout ça pendant que des centaines d’êtres humains s’éteignent faute de nourriture. En fait, le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde frôle le milliard en ce moment. Génial, non?
Ne vous en faites pas, je n’écris pas cet article pour donner mauvaise conscience à qui que ce soit. Vous pouvez toujours préparer votre souper ce soir et vous empifrer comme d’habitude. Moi-même je le ferai. Et de toute façon, la solution n’est pas nécessairement dans un régime collectif orchestré en Occident. Pour vaincre la faim dans le monde, la solution passe par une volonté politique des États les plus riches. Si on veut faire quelque chose, ce serait plutôt en exerçant une pression constante sur nos gouvernements pour qu’ils démontrent leur intention réelle de nourrir la planète.
Et si jamais ces mêmes gouvernements acceptaient de se concerter et de financer une solution réelle, il faudrait ensuite accepter certains sacrifices dans nos budgets étatiques. Seriez-vous prêt à ce que M. Charest vous dise qu’il va transférer 2 milliards à l’ONU au détriment d’un programme quelconque, ce qui affecterait un de vos concitoyens … ou vous-même? Hum…il faudrait y réfléchir. Admettons que la réponse est oui, il faudrait ensuite voir à ce que les solutions apportées soient efficaces, gérées par des gens qui ont une vision et une rigueur solides. Les défis ne manquent pas.
On dirait que la faim est un problème si loin de nous (et pas toujours, car des enfants dans nos villes ne mangent pas assez) et si complexe que nous baissons les bras. Encore mieux, nous “adoptons” parfois un enfant, un village. C’est un beau geste que j’encourage, mais admettons que ça va en prendre plus pour remédier. Malheureusement, il s’agit d’une réalité qui dépasse pratiquement l’entendement. Les causes sont trop variées : climat, guerres, mauvaise gestion des ressources, éducations, éconimie, etc…
Je termine sur une citation de J.F. Kennedy et deux vidéos sur le problème de la faim dans le monde. Kennedy avait bien compris que les avancements technologiques mis entre les mains des hommes pouvaient être bien ou mal utilisés. L’histoire ne cesse de nous démontrer qu’au lieu d’utiliser la science et la technologie pour nourrir, guérir et éduquer, on s’en sert surtout pour détruire et divertir…
“We have the power to make this the best generation of mankind in the history of the world or to make it the last.