Comme on pouvait le craindre les déclarations de coach-Ministre Bernard ("mais que se passe-t-il en Nouvelle Zélande ou en Angleterre ? On est sûr de rien") jetant la suspicion sur les anglais à propos du dopage sont jugées vexantes par les dirigeants de la fédération anglaise. Sa réaction publiée sur le site de la BBC traduit l’agacement.
Commentaire de Terry Burwell, directeur des compétitions de la RFU : "Nous avons un programme très solide. Nous sommes la seule fédération qui compte un commissaire à plein temps chargé de la lutte contre la dopage. Cela prouve combien nous prenons le problème au sérieux. Le sport britannique est soumis à 450 contrôles chaque année, après les matches ou n’importe quand, pendant les saisons et les inter-saisons."
La semaine du premier match de préparation à la Coupe du Monde entre les équipes d’Angleterre et de France la déclaration intempestive ce coach-Ministre Bernard fait polémique. Et suscite également une réaction critique de l’IRB qui a déjà dans le collimateur l’entraîneur que le monde entier nous envie depuis ses menaces à l’égard de Monsieur Dickinson, l’arbitre australien du premier test entre la Nouvelle Zélande et la France au mois de juin dernier.
Deux bourdes en deux mois pour quelqu’un qui a choisi d’entrer en politique. Il est temps quil la ferme Laporte. Ou qu’il prenne des leçons de langue de bois. Parce qu’autrement, il risque de devoir présenter sa démission à son ami le Président Sarkozy avant de s’être installé dans son Ministère.
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