Burn after reading

Publié le 14 décembre 2008 par Va33

14 décembre 2008

Burn after reading

Irrésistible !

Alors qu'il rédige ses mémoires, un ex-agent de la CIA perd le disque dur contenant son texte. Deux employés d'une salle de gym le trouvent et, croyant qu'il s'agit de documents secrets, vont tenter de le vendre.

Une réunion ultra secrète au siège de l'agence, Osborne Cox en a l'habitude. Il travaille à la CIA. Sauf que cette fois-ci, c'est pour recevoir sa lettre de mise à la porte qu'il est convoqué. Sa femme verse une larme de circonstance, sans être chagrinée outre mesure. Elle s'apprêtait à annoncer à son mari son intention de le quitter pour se jeter dans les bras d'un amant.

Pour oublier ses malheurs Osborne se noie dans l'alcool et pour se venger de ses supérieurs il décide d'écrire ses mémoires. Mais le CD sur lequel il a gravé ses premières confessions tombe dans les mains d'un couple de gérants d'un club de gym. Ils imaginent avoir trouvé là un outil de chantage.

Et ensuite? C'est la fantaisie des frères Coen qui va sévir. Les voici de retour avec une comédie totalement déjantée qui n'a que l'envie de plaisir, le leur, celui de leurs interprètes et le nôtre, pour carburant. Sur un vague fond de scénario d'espionnage, ils bricolent des aventures qui n'ont pas plus de cohérence que de sens ou de logique. L'intrigue à tiroirs nous balade d'un monde à l'autre et nous trimballe entre une multitude de personnages. On n'est guère plus avancés au bout de quatre-vingt-dix minutes de récit quand ils s'aperçoivent qu'il est temps de boucler. Ils le font sur des pirouettes abracadabrantes qui leur valent de tout juste retomber sur leurs pieds.

Et on s'en fiche un peu d'y saisir quoi que ce soit à cette intrigue prétexte. Il suffit de se laisser emporter par la connivence jouissive d'une brochette de comédiens délicieusement engagés dans une démonstration de plaisir cabotin. Certains ne sont là que pour un pastiche, d'autres n'ont droit qu'à de petits bouts de scène, mais tous se donnent malicieusement à la pitrerie de leur personnage, entre premier degré et touche de dérision. Il y a les habitués, tel l'incontournable George Clooney, et une joyeuse bande de facétieux lurons portant les noms de Brad Pitt, John Malkovich, Tilda Swinton ou Richard Jenkins. Et surtout la trop rare Frances McDormand que l'on n'avait pas vue en aussi bonne prestation depuis Fargo il y a une dizaine d'années. Avec les frères Coen déjà. Le cinéma en famille lui va bien. Il faut l'entendre, obsédée de la chirurgie esthétique, s'auto-décrire physiquement. Irrésistible....

Posté par va33 à 17:22 - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

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