Je suis avec beaucoup d’intérêt le Vendée Globe, ce fabuleux tour du monde à la voile en solitaire et sans assistance, deux paramètres qui en font une course mythique. Quasi trois mois sur les océans de la planète au départ des Sables d’Olonne en contournant tout l’Antarctique après avoir longé l’Afrique et l’Australie et avant de rentrer par la côte est de l’Amérique du sud que les skippers abordent par le Cap Horn.
Pas de multicoques (trop fragiles ?), des monocoques de 59 à 60 pieds (+/- 18 mètres) emmenés par le gratin mondial de la voile (cette fois sans la prodige Elen MacArthur). Je les admire tous mais j’ai un faible pour Michel Desjoyaux (vainqueur en 2000/2001). Je vous en reparlerai.
Après plus d’un mois de course, les « choses sérieuses » s’annoncent pour un autre mois démentiel : le passage des « 40e Rugissants » et des « 50e Hurlants » qui bordent l’Antarctique où il faut affronter la pluie battante, la neige, la purée de pois, le froid glacial, les tempêtes incessantes et leurs vagues déferlantes, les icebergs et les glaces dérivantes et souvent aussi la casse et le fatal démâtage. Ce passage nécessite une attention de tous les instants dans les moindres faits et gestes, une veille permanente pour sa propre sécurité et celle du bateau, le tout dans un bruit d’enfer et la pénombre. Et puis ensuite, cerise sur le gâteau, il y aura le fameux Cap Horn laissé à bâbord.
Rendez-vous au début février pour accueillir le vainqueur aux Sables et puis les autres au fil des jours (et cela peut prendre du temps).
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Pour suivre la course en direct, une seule adresse : le site du Vendée Globe
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Photo empruntée au site de Michel Desjoyeaux avec l’aimable autorisation du service presse de Foncia
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