Le scénario et dialogues sont loufoques et drôles. Les acteurs se retrouvent dans les rôles ou des situations avec lesquels nous les associons rarement: Brad Pitt en prof de gym qui a trop de muscles et pas assez de neurones, Frances McDormand en obsédée de la plastique, John Malkovich en dépressif hystérique et George Clooney en coureur de jupons parano.
Avant la sortie du film dans les salles françaises, on nous annonçait que le personnage de George Clooney était un obsédé sexuel, ne sortant jamais de chez lui sans ses 2 sex toys et que ce rôle avait fait grimpé les ventes de sextoys aux Etats Unis... J'avais donc imaginé qu'il se promenait constamment avec un love egg ou masturbe matou en poche, mais rien de tout cela:
En réalité, son emménagement et sa désertion de sa maîtresse (Tilda Swinton) sont caractérisés par l'entrée puis la sortie de Mr Sexpresso, alias G. Clooney, avec un Sex Ramp sous le bras. Pour les ignares du sex ramp, c'est le cousin de velours bleu en photo ci-dessus et dont l'utilisation est fortement associée aux galipettes.
La seconde association de Mr Sexpresso au sextoys est révélée à travers son amour du bricolage. On le voit faire des courses dans un magasin de DIY (style Leroy Merlin, BHV...), passer ses dimanches à souder, confectionner et s'affairer secrètement dans son garage... Il fini par montrer à sa nouvelle maîtresse (Frances McDormand) l'oeuvre de ses week ends: un siège à bascule à godemichet intégré actionné par les mouvement du siège. Il en est fière: Il ne lui a coûté que 100 dollars alors qu'en magasin, l'engin en vaut 1200. L'histoire ne dit pas si les amants l'ont utilisé. Mais vous saurez maintenant quoi faire de vos week ends.