En route vers de nouvelles aventures et cuisine d'automne... enfin d'automne qui finit... risotto et champignons au programme

Par Dorian
L'autre jour après le traditionnel, je vais jamais arriver à me garer là-dedans et puis en plus c'est une place de livraison... et avoir dépassé très vite ces questions, je me retrouvais du côté de la Bastille, un de mes quartiers d'avant... J'ai toujours été étonné de la capacité de la mémoire de retrouver certains détails, une fenêtre sur laquelle on s'appuyait pour finir son verre, un portail sombre et toujours ouvert à côté d'un... bistro, et même de ce foutu pavé sur lequel je manquais glisser à chaque fois que je sortais du... bon effectivement je venais souvent dans ce quartier pour traîner dans les bars, là où les garçons cherchent des... enfin plein de choses !
J'ai toujours été étonné de cette mémoire et en remontant ces rues du côté de la Bastille je me suis pris quelques bouffées de souvenirs et du coup je suis arrivé du côté de mon rendez-vous avec un brin de nostalgie amusée dans un coin de la tête...
Et quand je suis arrivé à la soirée de lancement de
irresistable.fr, ma nouvelle petite aventure, les lieux, l'ambiance et l'accueil m'ont maintenu sur mon petit nuage douillet. Il faut dire que cette soirée avait pour moi un petit goût particulier puisque je venais de rentrer dans l'équipe de Irrésistable un site proposé par Luminarc et qui va parler de la table, de ce qu'il y a dessus mais aussi autour, et j'allais donc ce soir-là découvrir une partie de mes petits camarades de jeux et notamment Aurélia, la porteuse de bonnes nouvelles.
Mais toute cette zénitude que j'avais en moi et qui m'avait presque mis en état de lévitation a basculé d'un seul coup et je me suis transformé en loup à la Tex Avery, l'œil exorbité et langue pendante et tout ça pourquoi ? A cause d'un fumet de cuisine qui est subitement arrivé à mes naseaux frémissants, un petit fumet qui me disait
arrive par là beau gosse et tu vas voir comme je vais t'éclater la papille ! Et quand un fumet commence à me parler comme ça, moi je ne résiste pas !
Alors j'ai juste eu le temps de me dire que j'avais peut-être un peu changé depuis le temps de mes premières promenades dans le quartier, je ne suis visiblement plus attiré par les mêmes choses, et d'oublier aussitôt cette question... d'attraper
Adèle qui arrivait par là... et sans plus réfléchir que ça nous voilà devant les cuisines où je tapais des pieds et des mains pour avoir... de tout !
Il faut dire que nous sommes arrivé là il où fallait, le passe-plat virtuel du comptoir, alors que derrière les fourneaux il y avait ce soir là Peter Nilsson et sa brigade de la Gazzetta un furieux de la cuisine qui terminait de tremper les fesses d'un joli filet de viande dans une cendre d'herbes odorantes !
C'est comme ça qu'après le filet, les petites soupes, quelques desserts pris et repris et plein d'autres choses attrapées au gré des salles et une larme de vin... une ou deux larmes... et quelques papotages, nous nous sommes regardés avec Adèle d'un air de dire, t'es repu toi ? Et nous sommes retournés retâ
ter du filet...
Quand nous en sommes sortis, après avoir écouté Sophie Dehlila nous susurrer quelques douceurs à l'oreille, j'avais rencontré toute la petite équipe des Irrésistable's, et leur bonne humeur communicative ajouté à la cuisine du jour et aux deux larmes de vin... deux ou trois... m'avaient rendu la bonne humeur illuminée et je sais que quand je repasserai par là dans quelques années, j'aurai le souvenir envahissant et il sera bon et même sacrément bon ce souvenir-là !
Et comme il y avait aussi un très joli risotto où le potiron s'alliait aux noix pour nous bouleverser la papille, j'ai eu envie de remettre le risotto à l'ouvrage et ça a donné un risotto promeneur et bucolique... Et pour la recette cliquez sur les photos vous arriverez directement dessus.
Vous pouvez donc retrouver cette recette sur irresistable.fr
et dorénavant une fois par semaine vous pourrez découvrir une de mes recettes, là-bas et seulement là-bas... à suivre donc !
Mais pourquoi, vivement l'été que je puisse râler à cause de la chaleur... est-ce que je vous raconte ça...