Hélas, hélas, trois fois hélas ! j’emprunte ce titre de Libé, qu j’eus bien aimé trouver : Du rififi à RFI ! Déjà alertée hier en fin de matinée par un commentaire de Fanette qui m’invitait à lire un article sur son blog, lequel m’a fort intéressée : Christine Ockrent : aux ordres de Poutine, via Kouchner ? il va sans dire que découvrant ce titre de Libé, je me suis empressée d’y aller voir hier.
Mais hier après-midi, c’était jour…. de véto : le second rappel des vaccins de Tubarào, faits à Florensac. Ensuite, debout depuis 1 h 30 du matin, je sacrifiai à une longue sieste suivie, après un hâtif dîner, d’une très longue nuit : réveillée à 6 h - c’est drôlement tard pour moi ! Depuis, je traque les infos qui m’intéressent et la “moisson” est très riche… trop ! encore beaucoup de pain sur la planche…
Le diadème de la probité journalistique indépendante de la «Reine Christine» perd beaucoup de son éclat : les diamants se barrent un à un et nul joaillier n’y pourra jamais rien !
Or, il est question de supprimer les émissions en langue russe de RFI pour les remplacer uniquement par internet… qui, comme le souligne intelligemment Fanette, présente l’avan-tage pour le si «démocrate» Poutine de ne pas passer partout et d’être fort contrôlé, contrairement aux émissions de radio… Sans qu’il y ait pour autant d’ordre écrit : cela laisse des traces ! Courageuse mais pas téméraire, la petite mère Ockrent !
Noël Mamère critique, comme il l’a fait à l’Assemblée nationale, une «présidence incestueuse politiquement, puisque c’est l’épouse (Christine Ockrent) du ministre des Affaires étrangères (Bernard Kouchner) qui est en charge de l’audiovisuel extérieur de la France et donc de RFI».
(…)Une étrange conception du journalisme, dénoncée par la Société des journalistes de RFI qui «condamne cette intervention de la présidence de RFI» et «rappelle que la séparation des pouvoirs est un principe nécessaire à la crédibilité de notre média».
alors même qu’en août, Richard Labévière, rédacteur en chef à RFI, a été licencié pour l’interview du dirigeant syrien Bachar al-Assad. Mesure défendue par Pouzilhac : «On ne fait pas croire à la direction de la rédaction de RFI qu’on fait une interview exclusive de Bachar al-Assad pour RFI quand on la fait pour TV5.»
Alors qu’il est évident que cela lui pendait au nez dès qu’il eut un différend au sujet d’un reportage sur Bernard Kouchner que celui-ci n’apprécia pas du tout, mais alors pas du tout ! au point de menacer de quitter le plateau… et qu’après l’émission, Pouzilhac vint «présenter ses excuses» en parfait petit larbin – de la Reine Christine autant que du pouvoir - ce que j’avais narré en son temps… subodorant fort bien que les jours d’Ulysse Gosset à France 24 étaient comptés.