Fermeture du CREPS, suppression de postes à l’Université, IUT toujours en grève, les lycéens se préparent

Une nouvelle fois, la capitale régionale est touchée de plein fouet par des mesures gouvernementales injustes. Après la disparition annoncée de l’armée, c’est au tour du CREPS (le centre d’éducation populaire et de sports) d’être menacé de fermeture. Pour la Présidente du Conseil général, Marie-Françoise Pérol-Dumont, qui a appris la nouvelle jeudi matin par téléphone, cette décision est incompréhensible. Créée par la gauche en 1998, cette structure accueillait 500 étudiants pour des formations de longue durée et plus de 5 000 stagiaires par an.  Installé dans les locaux de Chéops, elle compte 17 salariés dont l’avenir est aujourd’hui menacé par la fameuse RGPP dont nous avons déjà parlé il y a quelques mois de celà. Mais si le CREPS du Limousin est touché, il n’est pas le seul puisque ceux de Bourges, Poitiers et Vichy sont également menacés privant ainsi comme l’a dénoncé la Présidente du CG, tout le centre de la France d’offre de formation sportive.

Autre mauvaise nouvelle, Jacques Fontanille, Président de l‘Université de Limoges, a annoncé hier la suppression d’ici 2011 de 12 emplois (6 en 2009, 3 en 2010 et 3 en 2011). Pourtant favorable à l’autonomie des universités engagée par la ministre Valérie Pécresse, il regrette cette décision mais précise qu’en contre-partie le budget 2009 bénéficiera d’une augmentation de 865 000 €, le budget 2010 de 1,3 millions et celui de 2011, de 1,5 millions d’euros.
Quant à l‘IUT de Limoges, comme beaucoup d’autres en France, il reste mobilisé pour conserver son autonomie financière. Depuis deux semaines, le blocage se poursuit et il vient d’être reconduit à lundi. Une nouvelle manifestation est prévue ce mardi et des actions plus dures ne sont apparemment pas exclues. Leur mouvement pourrait en entraîner un autre puisque les lycéens sont également sur le qui-vive.
Tags: CREPS, IUT, Pécresse, université

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