L’opinion publique a été totalement passive à leur égard durant un demi siècle, jusqu’à leur médiatisation qui a accompagné la crise des emprunts immobiliers. On dit qu’ils peuvent s’offrir n’importe quelle entreprise du CAC 40. En théorie du moins, si rien n’est prévu à ce cas de figure. Face à la taille de ces titans financiers, la France, à l’instar d’autres gouvernements occidentaux, n’hésite plus à afficher une attitude marquée de nationalisme et de protectionnisme économique. L’Union européenne, quant à elle, se tâte encore à adopter une position claire à leur égard.
Si les craintes sont fondées, il n’en demeure pas moins que les fonds d’États, au même titre que les fonds privés, ne sont pas tous pareils. Le degré de malveillance diffère d’une catégorie à l’autre, selon le régime politique qui les détient.
Faut-il voir en eux l’expression d’un danger qui se profile ? Ils traduisent davantage l’arrivée de pays émergents sur la scène économique mondiale et peuvent être aussi bien porteurs de bienfaits que de menaces. Le peu d’informations disponibles sur leurs activités suffit néanmoins à déceler leurs contradictions et celles qu’ils engendrent dans le monde occidental.
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