hausser le ton.
Hausser le ton contre le président du Zimbabwe, Robert Mugabe. Ce grabataire fou, cet incompétent absurde, ce meurtrier égoïste, ce vieillard orgueilleux, cet idéologue ringuard, est en train d'envoyer à la morgue son propre peuple pour des raisons que lui-même ignore sans doute. Famine, répression violente, choléra, c'est une humanité qui souffre et un diablotin qui fait son oeuvre sous nos yeux. N'oublions jamais le proverbe bantou : "le borgne n'a qu'un oeil mais il pleure quand même". Il pleure même très fort...
Hausser le ton contre Thabo Mbeki qui continue d'entraîner l'Afrique du Sud sur le chemin de l'aveuglement. Chez BeniNews, nous répétons régulièrement cette phrase de Churchill à Chamberlain en 1938 après la signature du traité de Munich : "vous aviez le choix entre la guerre ou la honte; vous avez choisi la honte et vous aurez la guerre." Thabo Mbeki, enfermé dans ses amitiés particulières, dans ses haines passées, dans son idéologie présente, choisit la honte. Et il aura la guerre. Car d'une manière ou d'une autre, le Zimbabwe plonge dans une guerre civile sournoise et meurtrière. En bon africain, Thabo devrait le savoir : "le mensonge donne des fleurs mais jamais des fruits."
Hausser le ton contre cet Occident qui continue de culpabiliser devant l'Afrique comme un père devant son enfant et qui devient le bouc-émissaire trop facile de l'enfant parfois irresponsable. L'Afrique a besoin de liberté. L'Afrique a besoin de responsabilité. L'Afrique a besoin de valeurs. Si l'Afrique respectait plus la vie humaine, s'enfermait moins dans des guerres claniques, acceptait l'homme libre et raisonnait pour choisir le chemin du Bien, elle ferait un grand pas. Et nous ne devons pas avoir peur de le lui dire comme ce proverbe zoulou bien connu : "si tu avances, tu meurs; si tu recules, tu meurs; alors pourquoi reculer?".
Hausser le ton contre ces institutions internationales qui pensent, réfléchissent, élaborent des théories mais surtout profitent du plus faible et lui imposent des règles économiques ridicules et inefficaces. L'Afrique a faim et devrait avoir le droit de gérer sa crise à sa manière sans se soumettre à des ratios fumeux. Et si ces institutions ne le comprennent pas, que l'Afrique se rebelle à l'image d'un Malawi exemplaire. Car "on ne marche pas deux fois sur les testicules d'un aveugle," dit le proverbe burkinabé.
Oui, aujourd'hui BeniNews hausse le ton pour sauver l'Afrique, lui rendre son humanité, l'accompagner dans son développement qui offre un potentiel énorme, la guider sur un chemin de paix et croire en son espérance, sa foi et sa charité.
Comme le proverbe africain le dit : "il n'y a pas qu'un jour; demain le soleil brillera."