Magazine
Même s'il est porté par un ton plutôt sympathique, illuminé des strass et du cool propre à Vegas, le film reste franchement convenu et poussif, s'étalant sur deux longues heures alors que n'importe quel spectateur lambda aura compris les subtilités (ahem ahem) de l'intrigue.
Pire, le réalisateur persiste dans ses jump cut à la con, et autres clins d'oeil au spectateur bourrés de suffisance pour montrer à quel point son film est classe.
Alors on attends que le temps passe, on s'amuse à calculer le temps qu'il faudra au script pour nous balancer le prochain rebondissement (il y a quand même là un record de 20 minutes, où l'on peut piquer du nez sans risquer de perdre une miette du déferlement incroyable de péripéties), et on essaye de piger un peu leur technique pour compter les cartes... jusqu'a se rabattre sur le joli minois de Kate Bosworth.
Ca permet de roupiller un peu après une journée de travail, et ça comblera la ménagère de 50 balais lors du prime time de TF1.
Jusqu'au prochain.