Victime d’un attentat dans son pays en guerre (je n’ai pas réussi à savoir duquel il s’agissait car à aucun moment ce pays est nommé), orphelin de père et de mère et manchot suite à ce tragique accident, Omar-Jo est recueilli par son grand-père paternel avec lequel il entretient une relation très forte jusqu’à la fin de son rétablissement. Pour le sauver et pour lui permettre de voir autre chose que la guerre ce grand-père, Joseph, l’enverra chez des cousins à Paris. Omar-Jo alors, plus ou moins laissé à lui-même, tombera amoureux d’un manège en perdition. Son propriétaire, Maxime, un quinquagénaire qui a choisi de baisser les bras, acceptera de prendre l’enfant qui fera par la suite de son « jouet » une attraction extraordinaire et fructueuse.
Ce livre est plein d’humour et de tendresse. Il nous met face à cette force que peuvent développer certains, les plus touchés par la vie.
Il demande par contre une certaine gymnastique de l’esprit en passant d’un chapitre à l’autre entre l’histoire de l’enfant et celles des différents personnages de son entourage.
Nathalie Château-Artaud