Discussion funky en voiture

Un soir de cette semaine, en voiture avec un copain dont le lecteur CD crachait du funk de bonne facture des années 70, la conversation a obliqué sur cette musique, dont on fait classiquement remonter l’origine aux années 60 avec James Brown et son “Papa’s got a brand new bag ” et dont l’époque reine est dans les années 70 avec notamment “Kool and the gang” et, moins connu mais fort présent dans les pubs télévisées: “Earth, Wind and Fire” (avec notamment “Funky Town“). J’avoue m’en être un peu désintéressé ensuite

Je lui ai alors parlé des “Meters” (à l’origine duquel était Aaron Neville qui continua sa carrière avec les “Neville Brothers” et dont un des grand morceau est “Cissy Strut “), qui apparaissent au début des années 70, me semblent représentatifs d’un funk “pur jus”, et qu’il ne connaissait pas.

Je suis ensuite remonté au Professor Longhair (notamment avec des morceaux comme “Tipitina “, “Big Chief “, “Mardi Gras in New Orleans “, “Check M. Popeye”, …), qui, à ses débuts, dans les années 40 définissait son style comme une combinaison de R&B et de rumba, comme un des véritables inspirateurs du funk. On peut aussi y adjoindre le trop peu connu Eddie Bo (notamment avec “If It’s Good to You”, “We’re Doing It”, “Hook and Sling “) et toute cette musique qui plonge ses racines dans la Nouvelle Orleans, prolongée depuis par Dr John et Allen Toussaint .

Sans être musicologue ni spécialiste, simple petit amateur, c’est à mon avis géographiquement là qu’il faut chercher l’origine de cette rythmicité particulière qu’est celle du funk (“puant” en argot US) que, personnellement, j’apprécie davantage chez les Meters que chez James Brown et que je retrouve, dans l’air du temps, dans ce groupe New Orleans plus récent des “Wild Tchoupitoulas”.

Nous nous sommes promis de passer chacun l’un chez l’autre avec des CD vierges, la copie privée directe étant, pour l’instant, encore autorisée.

Sur le funk, on peut consulter, malgré ces quelques petits désaccords que je peux avoir, Wikipedia.

- Hiver.

- 4 mois après le déclenchement de la crise, la carte actuelle de ses conséquences sociales en France. Le Monde. Que sera-ce d’ici un an ?

- Crise financière: l’analyse des Gracques sur Baie de Somme.

- Normalisation (à la praguoise en 68) des médias. Sur RFI aussi. Libération.

- Nice: + 15% en impôts locaux. Estrosi, en bon élève de Sarkozy, m’aurait menti pendant sa campagne électorale ? WebTimeMédia.

- Si vous deviez choisir entre le sexe et internet… Sur Transnet.

- “Car la crise financière et économique qui submerge le monde ne peut qu’accentuer les fractures déjà anciennes dont souffre notre pays. Fracture sociale, avec la remontée brutale du chômage, la multiplication des plans sociaux, le recul des protections, la stagnation du pouvoir d’achat. Fracture générationnelle d’une jeunesse de plus en plus diplômée, mais de plus en plus précarisée et inquiète. Fracture territoriale, tant il est évident que la poudrière des banlieues reste explosive… Or face à cette inquiétude ou cette désespérance sociales croissantes, il ne reste plus guère d’écrans protecteurs ni de corps intermédiaires…L’effacement de ces médiateurs institutionnels accentue inévitablement le face-à-face entre le président de la République, seul, et l’inquiétude sociale, diffuse. Entre le pouvoir et la rue. La France n’est pas la Grèce. Mais…”. Edito du Monde.

- Brest et Athènes sur Rue 89.