« C'est le corps qui triomphe », la nutrithérapie

Publié le 12 décembre 2008 par Terredefemme
Écrit par Terre de Femme    12-12-2008 Tag :

Ainsi que vient de le spécifier le Docteur Roland Glasser dans son livre :

<< La tâche du médecin, aujourd’hui, est la même que jadis : aider le corps à accomplir tout ce qu’il a si bien appris à faire au cours de sa longue lutte pour la survie : se guérir par ses propres moyens. C’est le corps qui triomphe et non la médecine. Tel est le constat de l’ immunologie. >>

En modifiant l’alimentation et en utilisant des micronutriments, la nutrithérapie s’adresse principalement à l’organisme avec des molécules qui le constituent et lui permettent de fonctionner. Elle s’emploie à parler au corps son propre langage. Le premier avantage de cette démarche est de pouvoir renforcer les systèmes internes de défenses, anti-infectieux ou antitoxiques, les systèmes d’ adaptation aux divers stress, les systèmes de transport et de communication, les systèmes de maintenance et de réparation au niveau de leurs points faibles.

Parce que nous n’avons jamais eu autant de personnes malades, parce que nous butons inlassablement sur les effets chimiques des divers traitements, et parce que, depuis plusieurs années, des recherches montrent que l’on peut réellement résoudre certaines pathologies en changeant de mode alimentaire, la médecine commence à prendre conscience du rôle prépondérant de l’ alimentation dans les pathologies.

Si cette approche a débuté par le souci constant d’aider des personnes déjà atteintes par des pathologies lourdes, nos constats actuels nous poussent à nous orienter vers une démarche préventive pour préserver le potentiel de santé de l’individu. Nous avons tous un bagage génétique, qui plus grand, qui plus fort et qui plus résistant. Nous devons nous contenter de ce bagage reçu à la naissance, et tout faire pour le conserver.

Cette approche nutritionnelle ouvre la voie à une médecine vivante où chacun devient acteur de sa santé par la prévention et par la possibilité de se soigner par la nutrition. Cette idée a émergé il y a plus de trois milles ans en Chine ; elle est prépondérante dans la sagesse orientale où le patient paie son médecin s’il est en bonne santé.

Aucune spécialité, de la pédiatrie à la gériatrie, ne devrait plus désormais être pratiquée sans se soucier de ce que l’on mange. Pas même la psychiatrie, puisqu’il est prouvé aujourd’hui que la prévention de la violence par exemple, peut aussi passer par le changement nutritionnel.

La recherche médicale reprend de nouveau conscience que la nourriture peut dérégler notre organisme et le rendre malade ou lui rendre la santé.


Ce retour aux sources de la sagesse nous remémore aussi l’enseignement d’ Hippocrate :

« Que ton aliment soit ton médicament »

Plus que jamais aujourd'hui

Elke Arod confirme ces enseignements :

Notre Souverain, le Cerveau, ne peut gouverner que si son Règne digestif

a une alimentation Royale adaptée et de Premier choix !

DEBUTER UN CHANGEMENT ALIMENTAIRE


SANS GLUTEN ET SES DERIVES

Il est important de savoir que le gluten se réfère aux protéines uniquement issues des céréales; par conséquent, toutes les céréales contiennent du gluten.
Le gluten se divise en deux groupes : Les prolamines et les gluténines
Les protéines de la famille des prolamines sont à la source de la maladie cœliaque et de l'intolérance très pernicieuse :

Important ! Une molécule de gluten contiens 16 molécules opioïdes.

Donc, s'en tenir strictement aux farines autorisées si l'on veut obtenir des résultats rapides et spectaculaires.
Le blé (alpha Gliadine ) Le seigle (Sécaline ) et l'orge (Hordénonone
sont les plus toxiques, suivis du maïs (la Zenine)

CEREALES ET LEURS POURCENTAGES DE PROLAMINE

Plus haut est le pourcentage, plus haut est le risque d’une réaction

BLE    69 % d’alpha gliadine

EPEAUTRE  69 % d’alpha gliadine

KAMUT    69 % d’alpha gliadine

SEIGLE   30 à 50 % de sécaline

ORGE   46 à 52 % de hordénine

MAIS    55 % de zénine

SORGHO   52 % de cafirine

MILLET   40 % de panicine

AVOINE   20 à 30 % d’avenine

TEFF 1    12 %

RIZ    5 % d’orzenine

Les céréales qui lèvent très peu, ont un pourcentage de prolamine qui doit être très bas.

Des semences et non des céréales : QUINOA - AMARANTE - SARAZIN


SANS LE LAIT ET SES DERIVES

La consommation des produits laitiers est incriminée dans la fréquence :

Chez l'enfant, des allergies et du diabète

Chez l'adulte, de l'infertilité, de la sclérose en plaque et certains cancers

Chez la personne âgée, la cataracte

Il est préférable de conseiller des sources non laitières du calcium

Remplacer le lait et tous ses dérivés
Chose pas facile car il est présent mais caché partout :

L'homéopathie
Dans toute l'homéopathie ordinaire, les granules contiennent du lactose
à remplacer impérativement par des granules faites à base de XYLITOL (sucre de bois.) Le Xylitol est adapté même pour les grand diabétiques, donc pour les personne qui font usage de l'homéopathie je leur conseille de constituer lentement une nouvelle pharmacie à base de Xylitol

Les médicaments
Toujours bien lire les notices, le lait et ses dérivés étant très utilisés en pharmaceutique. Exigez des prescriptions médicales adéquates. Et veillez à cela en automédication. Soyez également vigilant en ce qui concerne les compléments alimentaires.

Le vin
Et oui, même dans la fabrication du vin…

Les charcuteries
Industrielles de tout genre : jambon, saucisson, saucisses, pâtés, mousses, foie de canard etc. qui seront remplacées par des produits artisanaux garantis sans produits laitiers ou dérivés (lactose et graisse de beurre).

Les boissons
Jus de fruits, boissons sucrées de table (Rivella), boissons aux fruits à base de yoghourt (Danone)

Les bonbons et sucreries divers
La blancheur trompeuse du lait et ses dérivés se prête à merveille à ce genre de produits.

Les additifs alimentaires


LE SEVRAGE
La période du changement alimentaire demande un certain temps de sevrage, pendant lequel on pourra noter des courbes irrégulières de réactions, des perturbations et des symptômes inévitables dans le métabolisme et le comportement, avant que le corps puisse retrouver son équilibre et s'épanouir.
Certains enfants développeront par période un comportement plus violent, agressif, avec des tics et des tocs. D'autres, à l'inverse, auront peut-être des phases d'apathie, de somnolence.. Le corps a besoin de temps pour restaurer tous les organes.
Des envies de gluten et caséine pourront se faire sentir plus fortement.
On peut noter dans certains cas des réactions visibles encore après 6 mois à une année de changement alimentaire.
Une année de diète est nécessaire pour baisser le taux des opioïdes dans le corps.

Source: Hyperactif.net