Ainsi que vient de le spécifier le Docteur Roland Glasser dans son livre :
<< La tâche du médecin, aujourd’hui, est la même que jadis : aider le corps à accomplir tout ce qu’il a si bien appris à faire au cours de sa longue lutte pour la survie : se guérir par ses propres moyens. C’est le corps qui triomphe et non la médecine. Tel est le constat de l’ immunologie. >>
En
modifiant l’alimentation et en utilisant des micronutriments, la
nutrithérapie s’adresse principalement à l’organisme avec des molécules
qui le constituent et lui permettent de fonctionner. Elle s’emploie à
parler au corps son propre langage. Le premier avantage de cette
démarche est de pouvoir renforcer les systèmes internes de défenses,
anti-infectieux ou antitoxiques, les systèmes d’ adaptation aux divers
stress, les systèmes de transport et de communication, les systèmes de
maintenance et de réparation au niveau de leurs points faibles.
Si cette approche a débuté par le souci constant d’aider des personnes déjà atteintes par des pathologies lourdes, nos constats actuels nous poussent à nous orienter vers une démarche préventive pour préserver le potentiel de santé de l’individu. Nous avons tous un bagage génétique, qui plus grand, qui plus fort et qui plus résistant. Nous devons nous contenter de ce bagage reçu à la naissance, et tout faire pour le conserver.
Cette approche nutritionnelle ouvre la voie à une médecine vivante où chacun devient acteur de sa santé par la prévention et par la possibilité de se soigner par la nutrition. Cette idée a émergé il y a plus de trois milles ans en Chine ; elle est prépondérante dans la sagesse orientale où le patient paie son médecin s’il est en bonne santé.
Aucune spécialité, de la pédiatrie à la gériatrie, ne devrait plus désormais être pratiquée sans se soucier de ce que l’on mange. Pas même la psychiatrie, puisqu’il est prouvé aujourd’hui que la prévention de la violence par exemple, peut aussi passer par le changement nutritionnel.
La recherche médicale reprend de nouveau conscience que la nourriture peut dérégler notre organisme et le rendre malade ou lui rendre la santé.
Ce retour aux sources de la sagesse nous remémore aussi l’enseignement d’ Hippocrate :
« Que ton aliment soit ton médicament »
Plus que jamais aujourd'hui
Elke Arod confirme ces enseignements :
Notre Souverain, le Cerveau, ne peut gouverner que si son Règne digestif
a une alimentation Royale adaptée et de Premier choix !
DEBUTER UN CHANGEMENT ALIMENTAIRE
SANS GLUTEN ET SES DERIVES
Il est important de savoir que le gluten se réfère aux
protéines uniquement issues des céréales; par conséquent, toutes les
céréales contiennent du gluten.
Le gluten se divise en deux groupes : Les prolamines et les gluténines
Les protéines de la famille des prolamines sont à la source de la maladie cœliaque et de l'intolérance très pernicieuse :
Important ! Une molécule de gluten contiens 16 molécules opioïdes.
Donc, s'en tenir strictement aux farines autorisées si l'on veut obtenir des résultats rapides et spectaculaires.
Le blé (alpha Gliadine ) Le seigle (Sécaline ) et l'orge (Hordénonone
sont les plus toxiques, suivis du maïs (la Zenine)
CEREALES ET LEURS POURCENTAGES DE PROLAMINE
Plus haut est le pourcentage, plus haut est le risque d’une réaction
BLE 69 % d’alpha gliadine
EPEAUTRE 69 % d’alpha gliadine
KAMUT 69 % d’alpha gliadine
SEIGLE 30 à 50 % de sécaline
ORGE 46 à 52 % de hordénine
MAIS 55 % de zénine
SORGHO 52 % de cafirine
MILLET 40 % de panicine
AVOINE 20 à 30 % d’avenine
TEFF 1 12 %
RIZ 5 % d’orzenine
Les céréales qui lèvent très peu, ont un pourcentage de prolamine qui doit être très bas.
Des semences et non des céréales : QUINOA - AMARANTE - SARAZIN
SANS LE LAIT ET SES DERIVES
La consommation des produits laitiers est incriminée dans la fréquence :
Chez l'enfant, des allergies et du diabète
Chez l'adulte, de l'infertilité, de la sclérose en plaque et certains cancers
Chez la personne âgée, la cataracte
Il est préférable de conseiller des sources non laitières du calcium
Remplacer le lait et tous ses dérivés
Chose pas facile car il est présent mais caché partout :
L'homéopathie
Dans toute l'homéopathie ordinaire, les granules contiennent du lactose
à
remplacer impérativement par des granules faites à base de XYLITOL
(sucre de bois.) Le Xylitol est adapté même pour les grand diabétiques,
donc pour les personne qui font usage de l'homéopathie je leur
conseille de constituer lentement une nouvelle pharmacie à base de
Xylitol
Les médicaments
Toujours
bien lire les notices, le lait et ses dérivés étant très utilisés en
pharmaceutique. Exigez des prescriptions médicales adéquates. Et
veillez à cela en automédication. Soyez également vigilant en ce qui
concerne les compléments alimentaires.
Le vin
Et oui, même dans la fabrication du vin…
Les charcuteries
Industrielles
de tout genre : jambon, saucisson, saucisses, pâtés, mousses, foie de
canard etc. qui seront remplacées par des produits artisanaux garantis
sans produits laitiers ou dérivés (lactose et graisse de beurre).
Les boissons
Jus de fruits, boissons sucrées de table (Rivella), boissons aux fruits à base de yoghourt (Danone)
Les bonbons et sucreries divers
La blancheur trompeuse du lait et ses dérivés se prête à merveille à ce genre de produits.
Les additifs alimentaires
LE SEVRAGE
La
période du changement alimentaire demande un certain temps de sevrage,
pendant lequel on pourra noter des courbes irrégulières de réactions,
des perturbations et des symptômes inévitables dans le métabolisme et
le comportement, avant que le corps puisse retrouver son équilibre et
s'épanouir.
Certains enfants développeront par période un
comportement plus violent, agressif, avec des tics et des tocs.
D'autres, à l'inverse, auront peut-être des phases d'apathie, de
somnolence.. Le corps a besoin de temps pour restaurer tous les organes.
Des envies de gluten et caséine pourront se faire sentir plus fortement.
On peut noter dans certains cas des réactions visibles encore après 6 mois à une année de changement alimentaire.
Une année de diète est nécessaire pour baisser le taux des opioïdes dans le corps.