Carrière gelée, extérieur obligé
Il me fallait impérativement essayé une selle aujourd’hui donc malgré les -3 degrés, le duvet (pas la moustache) au dessus de la bouche gelé et les doigts gours, cucu et moi sommes sortis une heure environ.
Pas que je m’attendais à quelque chose d’extraordinaire, je sais sur qui je suis, mais quand même il m’en a trouvé une bien bonne aujourd’hui. Lassé des demi tours, car il a sans doute compris que cela ne servait à rien si ce n’est à s’abimer la commissures des lèvres, désormais pour manifester son mécontentement il stoppe net, et ce aux endroits les plus incongrus tel au beau milieu d’une rue avec voiture derrière s’il vous plait. Pas moyen de faire bouger le cheval, qui ne rentre pas les fesses ce qui auraient permis au véhicules de se faufiler, ne fait pas deux pas en avant, ni deux sur le coté: RIEN! L’immobilisme le plus total et ce pendant deux à trois bonne minutes qui m’ont paru une éternité. Les petites dames en voiture derrière ont été bien gentilles et bien patientes, elles ont pu constater mon désarroi le plus total, mes tentatives désespérées pour essayer de faire bouger mes 600 kilos de frisons, voie, jambes avec éperons…… rien n’y fait.
Au bout d’un moment, il reprend vie sort de sa transe et redémarre pour je ne sais quelle obscure raison, certainement parce que j’avais cesser de le lui demander. Juste histoire de me dire, je le ferai si je veux et quand je veux et certainement pas parce que tu me le demandes et qu’on bloque la circulation de la rue principale du village!!!
Idem, un peu plus tard sur un chemin forestier face à un tracteur…. j’avais un cheval statufié, et le paysan semblait quelque peu moins enclin a tolérer les excentricités de mon cheval. Cela dit à ce stade de notre balade, moi aussi.
Étrangement au retour, plus d’arrêt intempestif, pour un peu il aurait doublé une Lamborgini.
Photo par Velocity Photography