La maîtrise de ce chef d'œuvre par le compositeur et chef français est indéniable. Beaucoup de plasticité avec un rendu précis et fin des innombrables nuances de ce conte mis en musique par Stravinsky.
Ce concert avait bien-sûr la force et le magnétisme des grands moments. Toutefois, je n'ai pas retrouvé l'éclat, l'énergie, les irradiations démentes de la version d'Esa-Pekka Salonen, concert je conserverai à jamais gravé dans ma mémoire (cf. note du 5 octobre 2006).
Au caractère docte et démonstratif de Pierre Boulez, je préfère l'évidence révélée par la détermination implacable et la rythmique fabuleuse du chef finlandais.