Plus dure sera la chute
Selon l'étude signée, en décembre 1997, par l'ancien député socialiste Gérard Fuchs, "douze mois après la ruée liée à la fin de la juppette, la chute des ventes a même été jusqu'à atteindre quasiment 40%". Il ajoute: " Les primes ont tiré le parc automobile vers le bas de la gamme, c'est à dire vers les véhicules les moins rentables pour les constructeurs."
Le second rapport parlementaire est l'oeuvre de l'ex-sénateur UMP Serge Lepeltier. Ancien ministre de l'Ecologie, il constatait, en 2001, que "ces primes ont accéléré certains remplacements de voitures, suscitant une augmentation des ventes puis, après la fin des dispositifs, leur effondrement".
La "sarkozette" risque de ne pas être plus efficace que ses grandes soeurs.
Prime à la caisse française
Sauf changement de feuille de route, la sarkozette coûtera, selon les prévisions du gouvernement, 220 millions. D'ici à un an, 220 000 bagnoles de plus de dix ans ( sur un parc estimé à 10 millions) doivent donc