Sarko : des principes aux actes

Publié le 12 décembre 2008 par Herve75
Il n'avait pas de mot assez dur contre les fameuses grâces présidentielles du 14 juillet (qui avaient l'avantage de soulager les prisons trop pleines). Pour lui, c'était un droit quasi divin totalement archaïque et donc il allait, non pas l'abolir, mais le mettre en réserve et ne jamais s'en servir.
Voila pour le principe (du candidat).
Une fois élu, le président a effectivement refusé de gracier des détenus.
Mais voilà, chassez le naturel, il revient au galop, et finalement, Nicolas 1er aimerait bien user de ce droit divin pour Noël.
On se dit alors, voyons le côté positif, ça va libérer des places en prison qui sont encore plus pleines qu'avant (merci Mme Dati).
Hélàs. Nicolas va marcher à pied joint sur ses principes pour 40 détenus uniquement.
- Qui seront ces 40 ?
- Des détenus méritants ! Qui auront sauvé un gardien de prison ou un collègue détenu suicidaire
- soit !
- et Jean-Charles Marchiani, ancien copain de Pasqua
Eh bien oui, la voilà l'explication. Il fallait sauver (Willy et) Jean-Charles, copain UMP. Car il le vaut bien.
Merci à la CGT-pénitentiaire d'avoir levé ce lièvre.
C'était une nouvelle démonstration que notre démocratie fonctionne parfaitement ! Dormez en paix :o)