Ovni : interview de joel mesnard : editeur de la revue lumieres dans la nuit

Publié le 18 juillet 2007 par Jean-Christophe Grelet



JOEL MESNARD, vous êtes l’infatigable éditeur de la revue ufologique de référence Française Lumières dans la nuit. Pouvez-vous nous dire depuis combien de temps maintenant éditez-vous cette revue et quelles sont vos motivations (malgré les difficultés), dans cette activité ?

J.M : Je publie la revue Lumières Dans La Nuit (LDLN) depuis 19 ans : en effet, c’est le 1er septembre 1988 que j’ai succédé à son fondateur, Raymond Veillith. Les motivations qui m’ont amené à exercer cette activité sont simples et sans mystère : Étant donné les documents dont chacun peut disposer, concernant, par exemple, la Vague de 1954 (ou celle de 1946, ou encore l’incident de Los Angeles, dans la nuit du 25 au 26 février 1942, ou de nombreuses autres affaires encore…), il me paraît naturel, simplement naturel, d’examiner le problème OVNI, en toute candeur et sans idée préconçue. Il y a un problème, on l’examine, c’est tout. Au début, on peut percevoir ça comme une sorte de jeu, mais très vite, au fil des ans, ça devient un casse-tête très compliqué.

Si l’on s’intéresse aux motivations obscures, c’est plutôt du côté des désinformateurs qu’il faudrait les chercher : qu’est-ce qui peut bien les pousser à saboter une innocente recherche, à dénigrer avec autant d’acharnement les témoins, les témoignages, et ceux qui les recueillent ? Là est le véritable mystère, qui vient compliquer le problème OVNI proprement dit.

On a pu vous voir récemment dans l’émission Pièces à Conviction sur France 3. Quelle a été votre réaction après avoir vu cette émission en entier ?

J.M : Mes réactions suite à l’émission du 29 juin sur France 3 ? Tout d’abord, en tant que citoyen, j’éprouve un vif sentiment de colère en constatant qu’une fois de plus, une chaîne du « service public » a offert une présentation globalement orientée, truquée, de cette question (qui pourrait fort bien, en fin de compte, n’être pas anodine du tout). Rien n’a été dit des grandes lignes du problème, qu’il est pourtant facile, aujourd’hui, de connaître... surtout quand on est journaliste, je suppose. Les gens attendent des journalistes qu’ils les informent ; or les journalistes, au moins dans le domaine qui nous intéresse, semblent incapables de s’informer eux-mêmes (et s’en soucient apparemment très peu !). Je trouve ça bizarre, d’autant plus qu’ils se comportent (là je parle de cette émission du 29 juin) comme s’ils maîtrisaient le problème.

Ensuite, en tant qu’ufologue, ce que je ressens est un triste mélange de lassitude et d’écoeurement. Cela fait une trentaine d’années, maintenant, qu’on nous sert, re-sert et re-re-sert ces présentations falsifiées du problème OVNI, avec toujours le même discours trop péremptoire, la même ironie malveillante envers les témoins et les chercheurs, toujours les mêmes oublis calculés, les mêmes boniments à sens unique. Pas un mot sur ce qu’on sait aujourd’hui du phénomène… comme si on ne savait rien de plus qu’en 1960. (En fin de compte, je ne me souviens que d’une seule émission de télé vraiment honnête et bien faite : c’était sur Arte, le 8 juin 2005).

Je ne voudrais surtout pas me lancer dans une critique point par point de l’émission du 29 juin : cela demanderait des dizaines de pages, et ça serait lugubre. Laissez-moi seulement évoquer trois points qui, à mon avis, sont révélateurs d’intentions plutôt suspectes :

Premièrement, les gens qui sont responsables de cette émission ont réussi à évoquer longuement l’affaire de Trans-en-Provence, sans dire un seul mot des résultats obtenus par le Pr Bounias sur les échantillons de luzerne. Or il faut savoir (et le public, lui, ne sait pas) que ces résultats d’analyses font, à eux seuls, tout l’intérêt (exceptionnel) de ce cas. Cet aspect capital de l’affaire n’a même pas été évoqué. Il fallait le faire ! Eh bien, France 3 l’a fait…

Deuxièmement, la manière dont l’affaire de Roswell a été évoquée est scandaleusement malhonnête : elle a été réduite à deux éléments dérisoires, sans aucun lien avec l’énigme : d’une part, le sinistre « film de l’autopsie », artificiellement introduit sur la scène, il y a 12 ans, sans doute pour détourner l’attention du rapport du GAO ; d’autre part, le lamentable commerce des humanoïdes gonflables en plastique vert, qui s’est effectivement développé à Roswell (et ailleurs). L’affaire de Roswell, ce n’est pas ça, et ça n’a rien à voir, ni avec ce film totalement suspect, ni avec ce merchandising niveau CM2. C’est un dossier hautement complexe, riche de très nombreux témoignages tels que ceux qu’on peut lire dans le récent ouvrage de Carey et Schmitt, dans ceux qui l’ont précédé, et dans de nombreux articles publiés par les deux grandes revues ufologiques américaines. C’est une enquête colossale, étalée sur vingt-cinq ans, et qui est le fruit des efforts de nombreux chercheurs. De cela, il n’a pas été question un seul instant. Je trouve cela scandaleux. Et là, on peut vraiment se poser la question des motivations !

Troisièmement, et d’un point de vue personnel, je me mords les doigts d’avoir participé à cette parodie d’exposé. J’ai consacré une journée et demie au jeune homme, très sûr de lui, qui est venu m’interroger, accompagné d’un caméraman. Il ignorait tout du problème OVNI, mais s’est comporté, du début à la fin, comme s’il savait mieux que moi ce qui est intéressant et ce qui ne l’est pas. Déjà, lors de deux ou trois conversations téléphoniques préparatoires, alors que je tentais de lui exposer les grandes lignes de la situation, il ne s’est pas gêné pour me dire que j’étais bavard, et qu’il n’avait pas que ça à faire. S’intéressant presque uniquement à l’aspect artisanal, matériel, de mon travail, il ne m’a posé aucune question, à aucun moment, sur ce qu’on sait du phénomène ; ça commençait mal, et j’aurais dû me méfier.

Quand il est arrivé ici, un jeudi matin, je lui ai montré une liste de 108 cas de dommages physiques (dont certains extrêmement graves) subis par des témoins de rencontres rapprochées. (Il s’agit d’une vieille liste que j’ai dressée il y a une bonne dizaine d’années, et que j’ai publié dans les numéros 339 et 344 de LDLN ; si on refaisait le boulot aujourd’hui, la liste ne comporterait pas moins de 184 ou 185 cas). Il a regardé cette liste pendant quelques secondes, à mon avis cinq ou six secondes au grand maximum, et sa réponse, je m’en souviens, à commencé par « Ah oui, mais peut-être que… ». Il n’a manifesté aucun étonnement, et n’a pas cherché à en savoir plus. À sa place, j’aurais au minimum demandé à avoir une copie de la liste, ne serait-ce que pour vérifier les sources citées en référence. Eh bien non ! Cela ne l’intéressait pas, et il m’a aussitôt posé je ne sais quelle question sur mon travail, comme si c’était plus intéressant que les OVNI…

Un moment après, il m’a demandé ce que je pensais de Roswell. Je lui ai répondu que c’était un dossier très riche et très complexe, mais que je n’étais pas un spécialiste de la question, et que nous avions la chance d’avoir, en France, un véritable spécialiste, en la personne de Gildas Bourdais, auteur de deux ouvrages (et de nombreux articles) sur le sujet. Il m’a répondu qu’il n’avait pas le temps de le contacter, qu’il était trop tard…

Commençant à comprendre vers quoi nous allions, je me suis amusé à lui citer les noms de deux ou trois autres chercheurs (Jean Sider, notamment) qui auraient pu lui apporter des éclairages intéressants sur le phénomène OVNI en général. Aucune réaction non plus…

Le lendemain, il m’a à un moment posé une excellente question : « Que faudrait-il, selon vous, pour que la situation évolue dans le bon sens ? ». À cela j’ai répondu qu’il faudrait avant tout que les grands médias fassent enfin connaître les observations les plus convaincantes, avec des témoins nombreux, des traces ou des effets physiques bien attestés. Et j’ai tenté de lui exposer, par ordre chronologique, quelques-uns de ces cas remarquablement solides. Il m’a aussitôt interrompu, en disant qu’il n’était pas question d’embêter les téléspectateurs avec tout ça, que si on les noyait sous les détails, ils zapperaient. Je lui ai alors fait remarquer que le refus de faire connaître les éléments les plus probants du dossier s’apparentait à de la désinformation. Le mot ayant été prononcé, il m’a demandé…si je n’étais pas un peu parano. L’ambiance prenait une vilaine tournure, et j’ai dû me contrôler pour ne pas lui demander ce qu’il fabriquait avec un parano, depuis la veille. En fait, je craignais –non sans raison- de me faire massacrer au montage. Et ça n’a pas manqué de se produire : rien de ce que je lui ai dit sur le phénomène, sur le comportement du phénomène, et sur la situation qui en résulte, n’a été retenu. Ils n’ont passé qu’une séquence ridicule où je leur montre un tirage de la photo du Muy, en expliquant qu’il s’agit d’un faux avéré. C’est cela qu’ils ont retenu ! Le 5 novembre 1990, ça ne les intéresse pas. La Vague de l’été 98 non plus, mais une photo bidon, ça, ils prennent. Etrange, non ?

Tout le monde a pu constater que les debunkers, eux, ont été interviewés dans des conditions propres, en plan fixe, et en leur laissant tout le temps de déballer confortablement leurs salades. France 3 a trouvé les moyens d’envoyer aux Etats-Unis un jeune journaliste, qu’on a vu contemplant, parmi les « archives de Blue Book »… des cailloux dans des boîtes à chaussures ! Passionnant… Mais France 3 n’a pas fait appel à Gildas Bourdais, qui n’habite pourtant qu’à 3 ou 4 km des locaux de la chaîne. Encore un hasard, sans doute…
Globalement, mon opinion est la suivante : cette émission est évidemment un désastre, et je crois que tout le monde est d’accord là-dessus. C’est de la propagande, ça n’a rien à voir avec de l’info, ni avec une enquête comme on serait en droit d’en attendre d’une chaîne du service public. En outre, si le but visé était (comme certains le pensent) de rassurer le public, alors ce genre d’opération est bien hasardeux : ceux des téléspectateurs qui ont encore un minimum de sens critique auront probablement été frappés par le caractère unidirectionnel de l’exposé, par la lourdeur de la démonstration. En fin de compte, ils risquent de se demander ce que tout cela peut bien cacher…

Concernant le phénomène OVNI, est-ce que vous avez constaté ces dernières années une évolution des mentalités ?

J.M : Si les mentalités ont évolué, je ne suis pas sûr que se soit dans le sens le plus souhaitable. D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement, étant donné l’emprise des médias sur les mentalités ?

Elles auront progressé, le jour où les gens s’intéresseront essentiellement aux faits, à leur vérification aux sources, et à ce que nous crient ces faits, sans chercher à interpréter la situation en termes trop simples, et en laissant leur imagination au vestiaire. Nous n’en sommes pas là. Beaucoup de gens, aujourd’hui, cèdent aux sirènes (hurlantes) de la désinformation, qu’elle soit réductrice (c’est le debunking) ou amplifiante (ce sont les élucubrations). Je constate fréquemment que de nombreuses personnes s’intéressent plus à l’interprétation des faits, aussi hasardeuse soit-elle, qu’aux faits eux-mêmes, à la vérité des faits. Interpréter un phénomène sans en avoir une connaissance suffisamment précise, c’est mettre la charrue avant les bœufs. Les gens ne s’intéressent pas assez aux faits. Ils leur préfèrent toutes sortes de croyances consolatrices ou étourdissantes. C’est triste, et ça a de quoi faire peur. Qui connaît bien la vague française de l’été 1998 ? Qui se souvient de ce qui s’est passé vers 2 h du matin, le 31 mars 1993 ? Il faut d’abord connaître les faits, si on veut avoir une chance d’en comprendre la signification.

Votre revue est essentiellement basé sur des enquêtes suite à des observations d’OVNI, pouvez-vous nous dire s‘il y a eut des observations ces derniers mois en France ?

J.M : Même si les grands médias évitent le plus souvent de les signaler, et bien que nous ne soyons pas, en juillet 2007, au cœur d’une vague, les observations d’ovnis restent nombreuses. Il faut savoir que la fréquence des apparitions fluctue dans le temps, avec des pics d’activité (de durée très variable, mais sont dans l’ensemble plutôt brève), séparés par des périodes de moindre activité, en général nettement plus longues. La dernière vague de quelque importance, en France, me semble être celle de l’été 1998, qui couvre grosso modo la période allant du 25 juillet à la mi-août. Depuis cela, c'est-à-dire depuis neuf ans, le phénomène me semble assurer une sorte de service minimum, avec une fréquence à peu près constante et de nombreux cas très étranges.

Dans chaque numéro de Lumières Dans La Nuit, la rubrique « observations récentes en France » expose les derniers cas dont nous avons eu connaissance, sans revenir plus d’un an en arrière. Pour les douze mois qui viennent de s’écouler (disons : du 1er juillet 2006 au 30 juin 2007), on compte environ 70 observations, dont une bonne partie sont très révélatrices des formes et comportements que le phénomène a adoptés depuis une vingtaine d’années. Et évidemment, LDLN ne recueille pas la totalité des informations, il s’en faut de beaucoup. Si l’on consulte toutes les sources qui publient des observations, et si on filtre tout ça pour ne garder que les cas vraiment « solides » et bien documentés, je pense qu’on arrive sans problème à une centaine de cas par an. Aux yeux du grand public, tout ça passe inaperçu, mais ce n’est pas à nous qu’il faut le reprocher !

Quelle est votre réaction à cette fameuse mise sur Internet d’une partie des « archives officielles » françaises, d’observations sur les OVNI entre 1988 et 2006 ?

J.M : J’espère de tout cœur rencontrer un jour quelqu’un qui ait découvert dans ces archives des données réellement nouvelles, intéressantes et exploitables. Attendons… Il paraît qu’ « on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise »…

Juste un petit détail (qui me semble important !) à propos de ces archives révélées : aux environs de 2h du matin, le 31 mars 1993, il y a eu une avalanche d’observations (dans de nombreux cas, assez rapprochées) sur les trois quarts du territoire français (de même qu’en Angleterre, en Espagne et au Portugal). C’était un véritable « Cinq Novembre bis ». Plusieurs patrouilles de gendarmerie ont été témoins de ces apparitions : je vous renvoie aux numéros 317 et 318 de LDLN pour les détails. Aucune de ces observations ne figure dans ces archives révélées. J’aimerais qu’on m’explique pourquoi.

Quant à la rigueur scientifique de ces dossiers révélés au public, je voudrais juste souligner que le Col de Vence n’est pas en Seine-et-Marne (j’ai vérifié) et que, sauf erreur de ma part, Les Lilas, célèbres par leur poinçonneur, ne se trouve pas dans l’Isère.

En ce qui vous concerne, quelles sont vos conclusions sur le phénomène OVNI ?

J.M : Il est délicat d’exposer les conclusions auxquelles on est arrivé, sans retracer le parcours (long et sinueux) qui y mène. Malgré cela, voici, grosso modo, mes impressions, au bout de 41 ans et demi d’ufologie : je crois, d’abord, que la majorité des témoins sont des personnes sincères, lucides, qui rapportent aussi fidèlement que possible ce qu’elles ont vécu.

Pour ce qui est du phénomène lui-même, je crois que nous avons affaire à une réalité subtile, voilée et paradoxale, dont la nature est extrêmement difficile (peut-être impossible) à saisir. Les rencontres rapprochées comportent toujours au moins un élément absurde, complètement invraisemblable, impensable. Cela ne signifie pas que les témoins soient des illuminés ou des affabulateurs ! Cela signifie simplement que nous sommes confrontés à une réalité d’un genre particulier, insaisissable, difficile à mettre en évidence, et qui dépasse largement nos facultés de compréhension. La comparaison est archi-banale, bien sûr, mais il me semble que face à ces choses-là, nous sommes dans une situation comparable à celle d’un chien qui regarde un poste de télé, ou qui regarde son maître téléphoné, ou prendre des photos... Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait rien à faire : nous pouvons au moins essayer de rétablir certaines vérités : faire savoir que les témoins sont généralement des gens normaux, qu’ils ne sont pas fous, qu’ils ne sont ni des plaisantins, ni des allumés, et qu’il y a bel et bien… quelque chose, qui nous reste incompréhensible.

Face au discours simpliste de ceux qui croient tout savoir, nous pouvons ruer dans les brancards. Nous pouvons crier que l’affaire de Roswell n’a rien à voir avec le film de l’autopsie, ni avec le commerce des ‘’gris’’ gonflables en plastique. Nous pouvons dire et répéter que les altérations biochimiques subies par la luzerne de Trans-en-Provence ne sont explicables par aucune cause banale (un rayonnement de micro-ondes pulsées en pleine nature n’est pas un phénomène banal). Nous pouvons nous efforcer de faire connaître les cas les mieux attestés (je pense à l’affaire du RB-47H, le 17 juillet 1957, celle du Mirage IV, le 7 mars 1977, et à quelques centaines de cas tout aussi remarquables, jusques et y compris des cas d’abduction, comme ceux des Hill, de Travis Walton, et maintenant de Peter Khoury). Ce ne sont pas des preuves scientifiques ? Eh bien tant pis ! L’Homme ne vit pas que de certitudes scientifiques, heureusement.

Faire passer ces idées simples (mais exactes), c’est peut-être, au fond, le seul but que l’ufologie puisse raisonnablement se fixer. C’est frustrant, c’est même assez humiliant, et ça ne répond pas à nos attentes, mais il nous faut affronter la réalité telle qu’elle se présente.

Et puis dans ce domaine-là, la situation évolue assez vite. Ce que nous savons des ovnis aujourd’hui est nettement plus précis et plus solide que ce qu’on en savait il y a quarante ou cinquante ans. De toute façon, nous ne pourrons pas, collectivement, nous voiler éternellement la face. Les gens voient des ovnis ? Très bien, essayons d’en savoir davantage.

Quel sera le sommaire du prochain numéro de Lumières dans la nuit ?

J.M : Dans le numéro 386 de LDLN (qui voit le jour ce 18 juillet 2007), on peut trouver notamment :

- Une mise au point concernant deux assertions fallacieuses relevées lors d’une émission de télévision, le 30 mars 2007 (décidément, on n’en sort pas !).

- Le cas, exposé par Claude Naglin, de deux jeunes filles qui se trouvaient ensemble, dans la même pièce, et qui auraient dû, « logiquement » voir la même chose, mais qui n’ont pas vu la même chose du tout.

- Dans la série ‘’ Tout ça ne date pas d’hier’’, treizième épisode, avec l’exposé de trois affaires datant de 1843, 1867 et 1938. Le phénomène ovni hantait bel et bien notre environnement, longtemps avant les explosions nucléaires de 1945.

- L’étude de quatre photos prises par un astronome amateur le 10 mars 1987, et qui montrent un objet non-identifié, visible en silhouette devant la Lune. Diverses hypothèses sont envisageables, du vaisseau spatial triangulaire, de grandes dimensions, jusqu’à… la petite cochonnerie, d’origine quelconque, végétale peut-être, qui aurait atterri sur l’optique du télescope.

- Les « observations récentes en France, avec cette fois-ci 14 incidents signalés entre le 26 septembre 2006 et le 4 juin 2007. Parmi eux, on note deux cas de MIB et une rencontre très rapprochée.

- Ensuite, Gildas Bourdais nous démonte, pièce par pièce, un bel exemple d’entourloupe visant à banaliser le mystère de Roswell. Là encore, on n’en sort pas ! De toute évidence, pour certains, torpiller les enquêtes sur Roswell constitue un objectif prioritaire. Ils n’ont pas de chance, avec la sortie récente du livre de Carey et Schmitt, que David Rudiak nous commentera dans le n°387. Ils n’ont pas de chance, mais ils ont les médias, et il sera difficile, une fois de plus, de faire connaître les résultats obtenus par les enquêteurs.

- La deuxième et dernière partie d’un article de Jacques Vallée et Eric Davis, intitulé : ‘’Incommensurabilité, Orthodoxie et Physique des Hautes Etrangetés, Proposition d’un modèle à 6 niveaux pour les Phénomènes Paranormaux’’.

- Un cas assez extraordinaire d’altération biochimique des plantes, à la suite d’un quasi-atterrissage. Les plantes affectées sont des fougères, et sur les échantillons prélevés là où le phénomène a stationné, toute leur chlorophylle a disparu. C’était en 1974, sept ans avant Trans-en-Provence.

-‘’Mon carnet ufologique en Corse ’’ (1e partie), par Jean-Claude Dufour. Il s’en passait de belles, dans l’île de Beauté, au début des années soixante-dix !

- Georges Metz nous explique en détail comment il s’y prend pour réaliser ses magnifiques tableaux d’agroglyphes. L’article est illustré par douze vues en plan d’autant de ses œuvres : des crops d’une complexité et d’une netteté ahurissantes.

- Et finalement, nos rubriques ‘’ réactions’’ et les ‘’nouvelles’’

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