L’un des sujets les plus sensibles de la loi sur les OGM, adoptée avec difficulté au printemps dernier, pour transposer avec beaucoup de retard, une directive de l’Union européenne, concerne les règles de cœxistences entre parcelles de cultures OGM et non OGM et plus particulièrement les distances d’isolement à observer pour éliminer tout risque de contamination.
Un arrêté en cours d’examen au ministère de l’Agriculture envisage de fixer la distance d’isolement, autrement dit la distance de séparation à observer entre les deux types de cultures à 50 mètres, en fait le doublement par rapport à la situation actuelle où elle n’est que de 25 mètres.
Il faut s’attendre à de vives protestations, car lors des débats du Grenelle de l’environnement, des experts ont affirmé que le risque de contamination portait sur des dizaines de kilomètres, voire plus si l’on pense au pollen emporté par le vent.