Promenons-nous dans la ville. A n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Sécurité assurée.
On raconte pourtant qu’un lion…
C’était il y a longtemps. Le dernier fut tué par un chasseur émérite, sous le billard du célèbre Hôtel Raffles. Claude-Michel Cluny rapporte avec humour l’anecdote du début du XX° siècle, dans son livre, “Singapour, la ville du lion“. Le lion en question s’était en fait échappé d’un cirque!
Il n’importe. Il n’y a jamais eu de lion en Malaisie, écrit Claude-Michel Cluny. Mais, au XIII° siècle, rapporte-t-il encore, la légende raconte qu’un jeune prince venant de Java se serait trouvé nez à nez avec cet animal. Les historiens en doutent. De lion, point, mais des tigres, si. Peut-être le jeune sultan a-t-il donc rencontré un tigre que son imagination affolée a paré de la crinière du roi des animaux. Il n’en reste pas moins que la ville cache en son nom l’effigie de ce lion mythique. En sanscrit, Singa Poura signifie “la ville du lion”. Mais Singapour est également née de la mer. Qu’à cela ne tienne, son emblème sera cet animal unique, jamais rencontré ailleurs, à tête de lion et queue de poisson: le merlion!
Promenons-nous ainsi dans la ville. A la découverte de ce fauve sorti des eaux. Le long des quais aux multiples restaurants branchés. Empruntons même, ces rues entières climatisées…
Oui, je sais, patience. Oui, je n’ai pas encore tout dit, tout raconté…
Avançons pas à pas. D’abord à travers les toutes premières images. Nos premiers stéréotypes. Prenons le temps .