Une histoire de marque authentique ? Harley-Davidson, assurément.
On raconte qu’un ponte de la firme a dit un jour « avec nous, des comptables dans la quarantaine peuvent pétarader tout de cuir vêtus dans de petits patelins où ils effraient les passants ».
C’est une histoire de rébellion et de liberté, de prendre la route, d’explorer le monde et de vivre sa vie comme on l’entend, avec en prime une petite dimension « hors la loi ».
En cela, Harley-Davidson reflète bien la founding story de l’Amérique, le mythe américain, du moins avant sa modernisation née de l’élection d’Obama.
L’authenticité de cette histoire tient à la réalité du
vécu que peut revendiquer la marque, et au fait qu’elle touche les Américains au plus profond d’eux-mêmes, de leur histoire. L’histoire Harley-Davidson ne fait que se connecter, se mettre en
réseau avec la leur, toute aussi authentique, qu’ils possèdent déjà... mais CQFD, that’s it !
L’histoire Harley-Davidson est validée, authentifiée par ceux qui la vive.
PS : on pourra toujours me dire qu’une histoire fictive peut être rendue authentique par ceux qui choisissent d’y croire et de se faire comme on dit, un film… Mais ce n’est pas mon opinion. Parce qu’alors, autant authentifier l’histoire de la fabrication de manteaux de fourrure en tant qu’héritage de la mode vestimentaire préhistorique…
Evitons de faire avec la pub ce qu’on a fait avec la presse. Lancer des phrases du style : un bon journal est un journal qui se vend. Aujourd’hui, on en a les résultats…